Les fêtes

Depuis toujours, les hommes ont éprouvé le besoin de fêter un moment du calendrier (fête du retour du printemps, fête du solstice d’hiver, fête du Nouvel An …), une solennité religieuse (fête de la naissance du Christ, de la fin du Ramadan, Yom Kippour …), un événement historique ou social (fête de la prise de la Bastille, fête du Travail en France, Fête Nationale en Allemagne, Independence Day aux États Unis …). Ils ont également organisé des fêtes pour des événements personnels, autour des anniversaires de la naissance, du mariage, de la mort...

Dans tous les cas, la fête est associée à une durée au cours de laquelle on rompt avec le quotidien et avec l’individualisme ou la solitude : on cesse de travailler, on change de vêtements, on se réunit, on mange, on danse, on assiste ou on participe à un spectacle, on décide d’être joyeux ensemble, de se souvenir et de se recueillir ensemble. La fête est alors vécue comme un temps de partage.

Par conséquent nous pouvons nous demander comment, au travers de la religion, la fête rentre dans un processus d’individualité ?

Pour répondre à la question nous verrons dans un premier temps comment les fêtes entre les différentes communautés nous rendes individuels ;

Puis dans un second temps nous montrerons qu’au sein même des communautés religieuses, la fête nous rend individualiste.

Comme dans toutes les religions, les fêtes jouent un rôle important.

Elles rythment tout au long de l’année la vie de l’islam et du croyant.

Certaines de ces fêtes sont communes à tous les musulmans, d’autres sont considérées comme minoritaires et de ce fait ne sont célébrées que par certaines branches de l’islam.

En effet, la plupart des fêtes sont déterminées par la loi religieuse, d’autres relèvent de dévotions privées, régionales ou locales.

Par exemples, la fête de la rupture du jeune et la fête du sacrifice sont célèbres par les musulmans du monde entier.

Ce sont les deux seuls temps forts de l’année que tout musulman se doit de célébrer obligatoirement.

Ainsi, les célébrations se déroulent de la même façon pour ces deux fêtes : prières, échanges de vœux, repas pris en commun…

A contrario, les fêtes liées à l’univers familiale comme la circoncision ou le mariage n’ont aucun fondement religieux, elles varient donc d’une région à une autre.

Prenons, à présent, la communauté juive.

En fonction de nos origines nous avons des coutumes différentes.

Par exemple, à PESSAH les juifs tunisiens mangent le riz en souvenir de la famine alors que les juifs marocains n’y sont pas autorisés.

De plus, il existe plusieurs

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