Les Fables de la fontaine
Analyse sectorielle : Les Fables de la fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar opjuperjhp • 22 Avril 2022 • Analyse sectorielle • 1 186 Mots (5 Pages) • 454 Vues
Analyse Linéaire
Texte 4: LA FONTAINE, Fables (VIII, 4)
Introduction:
De souche bourgeoise et provincial, Jean de La Fontaine est un fabuliste du XVII. Esprit profondément original et independent, La Fontaine est tout entier dans ses fables, avec son amour du plaisir et de la nature, son sens du pittoresque et de l’humour, son art savant enfin, servi par instinct très sur du rythme et de l’harmonie. Ses fables sont écrites pour la cour dans le but de plaire et instruire. Il met généralement en exergue des animaux representant des archetypes humains ou sociaux révélant en ceci les travers des hommes.
Le “Pouvoir des Fables” est la 4eme fable du livre 8 paru en 1678, à partir du livre 8 on fait face à une démarquation car on trouve de moins en moins d’animaux, on peut y trouver des végétaux mais aussi des humains évolution.
Cette fable contient deux parties, elle est dédiée à Paul de Barillon, ambassadeur français en Angleterre et elle vante l’efficacité de la fable pour captiver son public. La Fontaine souhaite montrer que la Fable peut être convaincante. Cette Fable contient un apologue (argumentation directe) et une morale
Progression du texte:
V1-14: l’orateur n’arrive pas à captiver l’attention
V15-22: il trouve l’attention des athéniens
V23-27: il blame violemment les athéniens
V28-fin: il valorise la fable, genre utile et efficace
Problématique: Comment La Fontaine use-t-il de l’art de la fable pour faire l’éloge de l’efficacité de ce genre littéraire?
Explication:
Vers 34-48: L’échec de l’Orateur
Nous sommes au début du récit, on constate qu’il commence à mettre en place le cadre du récit. On se situe à Athènes; on a un orateur et une assemblée et la patrie est en danger. Philippe, roi de Macédoine voulait envahir la Grèce, cette fable va être efficace car elle va plaire aux lecteurs cultivés.
V1: “people vain et léger” opposition à l’idée commune d’Athènes+ évocation de la vanité. insiste sur sa frivolité et annonce son manque d’attention.
“autrefois”: récit semblable au conte.
V2: “Orateur” introduction de l’orateur avec une majuscule opposition avec le reste du peoplesingularité.
Son action est ensuite valorisée par l’expression « voyant sa patrie en danger » qui crée un effet d’attente et rejette le verbe « Courut » au vers suivant grâce à un enjambement v.36 et l’emploi du passé simple.
V3: “art tyrannique”: oxymore, renforce le fait que sa démarche est maladroite, pour avoir l’attention des gens. Les termes à la rime « tyrannique » et « république » forment une antithèse qui suggère l’échec de l’Orateur qui n’emploie pas le bon moyen pour séduire son public.
V5 : « Commun salut » renvoie à la patrie, il est patriote et professionnel.
V6 : La proposition « On ne l’écoutait pas » met en valeur l’indifférence de la foule par sa brièveté.
V8 : La proposition subordonnée relative « Qui savent exciter les âmes les plus lentes » associée à l’adjectif « violentes » montre que l’Orateur a recours à tous les artifices que propose la rhétorique pour susciter l’intérêt de l’auditoire, ce que confirme l’allusion à la prosopopée au vers suivant « Il fit parler les morts » v9.
La véhémence de l’Orateur est également mise en avant par l’asyndète, au vers 10 : « Il fit parler les morts ; tonna, dit ce qu’il put » qui se poursuit dans la phrase suivante « Le vent emporta tout ; personne ne s’émut » v.10.
V11 : périphrase renvoyant au peuple « L’animal aux têtes frivoles » ça reprend la caractérisation négative sur laquelle s’ouvrait le second mouvement de la fable « vain et léger » et rappel sa superficialité
V15 : point de basculement
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