Les Fables de La Fontaine

FALCONNET Hugo

LE HIR Matthis

DM dissertation sur œuvre

Fables de La Fontaine

INTRODUCTION :

        Au 17e siècle, un fort mouvement de classicisme apparaît, en faisant passer deux idées majeures, plaire et instruire. Etant donné que ces thermes interessent et plaisent, La Fontaine crée les fameuses fables, mélangeant l'imagination avec le savoir et la réflexion, c'est a dire la pensée.

Quels liens entretiennent l'imagination et la pensée dans les fables ?

I. L'imagination, essentielle a la pensée :

        1. Une imagination masquée :

.La Fontaine joue avec l'imagination pour faire passer des critiques sur le monde réel.

- La Fontaine crée une contraste entre la société de l'époque avec des animaux, ce qui permet de faire place à l'imagination grâce  au fantastique d'animaux parlants, et donc à la pensée car plusieurs critiques sont mises en évidence, mais atténuées par le fait que les protagonistes soient irréels.

- Les animaux de La Fontaine sont des '' boucs émissaires'' qui servent à camoufler les messages qu'il veut faire passer.

Ex : Dans la première fable du livre VII, « Les animaux malades de la peste » représente bien ce fait. Dans cette fable, les protagonistes sont des animaux doués de conscience, ce qui permet au lecteur de plonger dans un monde imaginaire, et donc de plaire. La Fontaine utilise ces animaux pour remplacer une cour royale, et il y fait passer une critique de cette cour en se servant des animaux comme des '' boucs émissaires'' qui servent à camoufler le message. La Fontaine diffuse donc des idées, que le lecteur peut assimiler afin qu'il puisse lui-même se faire une idée sur la question, et complète l'idée de pensée et d'instruire. Cette fable est un exemple parfait pour comprendre et assimiler les critiques cachées de La Fontaine.

2. La morale, une réfléxion construite :

.La fable, un exemple, une leçon de vie servant à structurer la morale.

- Il introduit dans la plupart de ses comptes une morale à la fin de l'oeuvre, servant a conclure l'histoire, il utilise la fable même, qui sert d'exemple et donc de leçon de vie

- La morale sert de conclusion et crée la réflexion de l'auteur

Ex : Dans la fable II du livre VIII, « Le Savetier et le Financier », ce procédé est bien présent.  La Fontaine construit une morale du bonheur selon l'argent, tout en amenant un exemple solide grâce à la fable qui sert ici de leçon. Il s'appuye sur les différents éléments apportés avec l'histoire, qui sert à plaire, pour construire une conclusion qui elle-même apporte l'idée d'instruire et suscite la réflexion et la pensée du lecteur.

        3. Le réel dans l'iréel :

.La Fontaine nous emporte dans un monde imaginaire avec des images réelles.

- Il réussit a compter une histoire, imaginaire, qui nous touche profondément et qui fait ressurgir des faits de le vie réelle.

- La Fontaine nous berce avec ces histoires, puis nous fait comprendre la dure réalité du monde qui nous entoure.

Ex : La fable IX du livre VII, « La Laitière et le Pot au Lait » résume bien cela, car cette fable nous ''raconte'' l'histoire de Perrette dans un monde imaginaire, mais la chute de cette histoire, le fait que Perrette perde sa richesse et puisse se faire battre, rappelle des problèmes de la vie cotidienne, qui peut donc paraître dure voir sévère, et suscite un avis, un point de vue du lecteur par rapport à la situation dénoncée par La Fontaine.

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