Les Bonnes de Jean Genet
Fiche de lecture : Les Bonnes de Jean Genet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bob999 • 22 Janvier 2018 • Fiche de lecture • 313 Mots (2 Pages) • 2 273 Vues
Extrait 2 : Les Bonnes de Jean Genet
I- Des sentiments ambigües
A- La haine indissociable de la fascination/admiration
-Statut d’admiration: « Ma belle Madame »
-1ère tirade = antithèse « je hais votre poitrine », « vos cuisses d’or »
-« j’aimerais mieux vous y suivre que lâcher ma haine » (l.225) = l’admiration l’emporte sur la haine.
-Énumération de termes contraires = confusion
-Vocabulaire de la haine : « haine » « je vous hais » « lâcher ma haine »
-Répétition de « je vous hais » —> montre l’acharnement.
-« nous nous sommes enveloppées, confondues dans nos exhalaisons, dans nos fastes, dans notre haine pour vous » (l.215) —> tout les sentiments a la fois.
II- Confusion entre le jeu et le réel
Le jeu, relation Madame/bonne
-Confrontation Madame/bonne —> rivalité féminine (Madame différente des bonnes).
-Madame est une divinité, une idole ; elle possède tout ce qu’elle veut, c’est la copie contraire des bonnes.
-Madame (féminisée par son physique) : « poitrine », « ses cuisses », « ses pieds », avec également des matières précieuses « ivoire », « ambre », « or ».
-« les parfums, vos poudres, vos rouges à ongles, ... » différents de « mes gants » ; « vous avez vos fleurs, j’ai mon évier » —> énumération des biens de Madame pour insister sur le statut inférieur des bonnes.
-L’autorité de Madame est décrédibilisé : « M’interdire! Plaisanteries ! »
B) symbolique des objets/garde-fou
-Réveil matin —> retour vers la réalité pour les bonnes —> fin du jeu.
-Les spectateurs comprennent enfin la mise en abîme, ils peuvent alors identifier les bonnes.
-Il évite une fin tragique.
III) une violence omniprésente
A- La violence verbale
-Tonalité importante : « colère + énervement »
-Exclamation « ! », onomatopée : « oh », « ah », « hein »...
-Langage violent : « vous emmerde » (l.193-l.197), « tu n’est que ténèbres » (l.211).
-Question de réthorique provoquée par l’énervement, successions de ces questions.
-Menace verbale : « ne tremblez pas », « ne frissonnez pas ».
B- Violence physique
-Présence de didascalies qui montre cette violence : « marchant sur elle » (l.187), « elle tape sur les mains de Claire qui protège sa gorge »
...