Les écologistes
Dissertation : Les écologistes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kiaraminette • 3 Avril 2018 • Dissertation • 481 Mots (2 Pages) • 503 Vues
Dans ce texte, l’auteur René Sédillot, s’adresse au lecteur, à l’homme, à l’humain en s’incluant lui-même, « notre civilisation » autrement dit notre société humaine. Il nous rapporte les pensées et le raisonnement des écologistes. Il utilise le pronom personnel « nous » et un déterminant possessif « notre », une connotation affective de l’auteur pour sa condition d’humain et pour appuyer sa position, face aux écologistes et non aux écologues contre leurs pensées restreintes devant le progrès et leur rêve utopique ; le monde idéal dans un jardin d’Eden celui d’ « Adam et Eve ».
Les écologistes, selon Sédillot, restent dans une époque révolue. L’époque, où l’homme avait un comportement animal, impulsif sans principes. Ils ne veulent pas évoluer avec leur temps, il fera référence à plusieurs reprises dans le texte, au temps passé, « les maîtres d’une nostalgie », c’est-à-dire des dirigeants, en l’occurrence, les écologistes qui dictent la conduite de l’homme dans un temps antérieur.
Dans un même registre « le retour au temps des cavernes », une période perçue par le monde moderne comme un temps où l’homme préhistorique, sauvage, maitrisant difficilement le feu (les technologies) et dénué de sens et de réflexions, une ironie de l’auteur qui fait surement allusion au courant extrême la « deep ecology », militants écologistes « les vrais écologistes » qui remettent en question la place de l’homme sur la terre.
Une dernière allusion au passé « revenir au paradis terrestre » où l’homme vivait de ce qu’il trouvait sur place, dans les arbres, par terre et non en faisant appel à l’industrie.
Dans une première partie de L1 à L4, l’auteur utilisera des termes forts du champs lexical de la malédiction comme « catastrophes », « condamne » et « cataclysmes » qui, à en croire la doctrine des écologistes, l’homme serait puni par des forces divines pour ses fautes (l’engendrement de l’industrie alimentaire, vestimentaire, énergétique…).
Ensuite en seconde partie de L4 à L9, Sédillot utilise le temps du conditionnel « serait, seraient, suffirait, faudrait » pour émettre des hypothèses à des actions, dont la réalisation est soumise à des conditions, « De nostalgie en nostalgie, il faudrait revenir au paradis terrestre, à condition d’en bannir le Serpent, mais aussi bien Adam et Eve, les premiers pollueurs ».
Cette phrase fait toujours référence à un temps passé et révolu, le temps de la génèse des hommes ; revenir à cette période, certes, mais sans « serpent » (le péché originel d’Eve), sans êtres perfides, rusés et malfaisants, qui représente un aspect de l’humain.
En effet, l’écologiste inspire à revenir au point de départ, là d’où on vient, là où l’homme, homo sapiens a été créé sans progrès, réconcilié avec la nature. La nature est certes une composante clé de l’avenir, mais le monde ne saurait se confondre avec ce retour à l’âges des cavernes.
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