Lecture analytique micromégas chapitre 1
Commentaire de texte : Lecture analytique micromégas chapitre 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anto78730 • 20 Mars 2017 • Commentaire de texte • 417 Mots (2 Pages) • 964 Vues
Né en 1714 et issu d’une grande famille de parlementaires bordelais, le jeune homme entreprend des études de droit ; à cette époque, il se rend aussi à Paris et fréquente les milieux savants et lettrés. À l’issue de ses études, il devient conseiller du parlement de Bordeaux. En 1716, à la mort de son oncle, il devint président du parlement et de la baronnie des Montesquieu.
1 Pionnier du cinéma, Méliès (1861-1938) est le père des effets spé- ciaux, le premier réalisateur et le créateur du premier studio de ci- néma. Après avoir été prestidigitateur et directeur du Théâtre Houdin où il monte des spectacles de « grandes illusions », il découvre le ci- néma lors d’une projection cinématographique faite par les frères Lu- mière et se lance. Il va délaisser le reportage auquel se consacrent les deux frères pour faire du film cinématographique un « voyage à travers l’impossible », pour reprendre le titre de l’une de ses œuvres (1904). Alors que les frères Lumière sortent leurs machines pour enfermer le monde, Méliès s’enferme dans les studios qu’il construit à Montreuil. C’est là qu’il élabore toiles peintes et autres « trucages » – qui devien- dront « effets spéciaux » dans le cinéma plus récent. Il joue lui-même dans ses propres métrages et fait jouer sa famille, ses voisins, ses amis. Il va même réaliser des actualités truquées comme l’éruption de la montagne Pelé, des drames, des publicités et des reconstitutions historiques comme l’affaire Dreyfus qui lui tient particulièrement à cœur. La concurrence féroce et le piratage de ses films par les Améri- cains l’obligent à créer une succursale de Pathé aux USA. Mais ne pou- vant faire face, il arrête toutes ses activités cinématographiques en 1913. Avec la Première Guerre mondiale, le théâtre Houdin est fermé. En 1923, Méliès doit le fermer définitivement ; il vend sa propriété de Montreuil pour faire face à de lourdes dettes. Dans un excès de colère, Méliès brûle la moitié de son stock (plus de 4 000 bandes) et vend l’autre à des marchands forains. En 1925, il rencontre l’une de ses anciennes actrices, Jeanne d’Alcy, qu’il épouse. Il tient avec elle son magasin de sucreries et de jouets dans la gare Montparnasse et va ressortir de l’oubli grâce à Léon Druhot, directeur du ciné-journal, qui le reconnaît dans cette même gare. Il finit sa vie dans la maison de retraite de la mutuelle du cinéma à Orly et décède en 1938, sans aucune gloire dans un hôpital parisien.
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