Lecture analytique les obsèques de la lionne
Fiche de lecture : Lecture analytique les obsèques de la lionne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar djdjdkjz • 29 Avril 2020 • Fiche de lecture • 1 291 Mots (6 Pages) • 853 Vues
Lecture analytique
« Les Obsèques De La Lionne »
Livre VIII, 14
OE : Les Fables
Parcours :
Introduction :
Les fables de la Fontaine, sont considérées comme les meilleures du genre. Elles constituent un recueil de courte fable à visée moralisatrice et qui vise à instruire dont la publication s’étend de 1668 à 1694. Initialement destinées à l’éducation du jeune Dauphin, le fils du roi Louis XIV alors âgé de sept ans, elles prennent un aspect, dans leur première publication, simple et enfantin comme le démontre par exemple la fable de la Cigale et la Fourmi ou du Corbeau et le Renard ; leur moralité devient cependant plus complexe et plus subtile à comprendre au fur et à mesure des publications, Elles visent un public de la cour et de riches bourgeois qui s’agrandit et qui est de plus en plus raffiné. Les textes « Obsèques de la Lionne » extrait du livre VIII publié en 1678, est une de ces fables animalières dont la Fontaine a le secret. Elle met en scène des animaux courtisans de leur maître dont l’écrivain fait ici un portrait peu flatteur. Les prétendues obsèques de la lionne sont en effet l’occasion de faire une caricature de la cour et des courtisans, mais aussi d’aborder des thèmes important pour l’écrivain, comme la prétention des grands de ce monde où le plus important est de flatter l’égo du roi afin d’être bien vu et mieux traiter à la cour, et ce rôle est incarnés par le Cerf.
Pour démontrer l’originalité et le contenu du texte, nous verrons comment l’auteur rentre rapidement dans l’histoire, avec une narration simple et un récit vif.
les différentes leçons de la fable, dont la moralité est assez éloignée des premières fables de la Fontaine.
Axe 1 : une fable plaisante et originale qui mélange récit et argumentation
I) Une entrée en matière vive et rapide
1ère partie vers 1 à 16 : « La mort et les obsèques »
V1 : Le récit commence par un décès. La lionne est désigner par une périphrase (expression par plusieurs mots d'une notion qu'un seul mot pourrait exprimer) qui met en valeur le personnage du lion.
V2 : L’adverbe « aussitôt » montre l’automatisme des courtisans. Le respect des règles a la cour est très important, il est fondamental de constamment flatté l’égo du roi afin de se faire bien voir. Ce décès est considérés comme l’occasion parfaite de se rapproché du Roi.
V4 : Le premier mot évoquant la douleur « consolation » qui rime avec « affliction » (vers 5) qui est renforcer par la diérèse ( Prononciation dissociant un groupe vocalique en deux syllabes ). Le roi fait en sorte de montrer sa douleur, on peut penser que c’est une douleur artificielle.
V6 – 11 : On a la confirmation qu’il s’agit d’un chagrin de cérémonie (=faux chagrin). En effet, on observe le lexique de l’organisation : « avertir », « tel jour », « tel jour », « réglé », « placer ».
Au vers 6 le terme « Province » est une métonymie ( Figure par laquelle on exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire ) qui désigne le peuple autrement dit le faire – part est une convocation politique.
Le vers 11 exprime implicitement l’impossibilité de ne pas venir et de ne pas obéir au roi. L’emploie de l’impératif « jugez », La Fontaine s’adresse directement au lecteur.
V12 – 16 : l’expression de la douleur est exagérer avec « cris », « résonna », « rugir » alors que les vrais douleurs sont muette.
II) par son schéma narratif simple et efficace
2ème partie vers
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