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Lecture analytique la belle et la bête

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Par   •  13 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  2 085 Mots (9 Pages)  •  3 026 Vues

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Le portrait physique et moral de La Belle dans Le conte

°Le conte “La Belle et la Bête” est issu du recueil Le Magasin des enfants, publié en 1756 en Angleterre puis traduit et publié en France en 1757. Exilé en Angleterre, Mme Leprince de Beaumont a écrit de nombreux contes des fées insérés dans des traités d’éducation, tel que celui que nous étudions qui appartient au recueil Le Magasin des enfants. Le conte que nous étudions nous raconte l’histoire d’une jeune fille, Belle, venue se livrer à la Bête pour sauver son père, qui finit par aimer le monstre qui se révèlera être un beau prince ensorceler. Cette histoire glorifie la “beauté intérieur” qui peut exister dans l’être le plus laid, voire terrifiant, tel que la bête, et la valeur de ce qui, comme la Belle, souvent vont au-delà des apparences. La Belle est la fille cadette d’une famille de marchand que la pauvreté finit par engouffrer de leur milieu de vie aisé. La Belle est contrairement à ses deux autres sœurs, une jeune fille de bonté, travailleuse et d’une beauté resplendissante. Il est vrai que cet histoire nous apprend que la Belle est très belle: plus belle que ses deux autres sœurs, mais l’on en sait pas plus sur son portrait physique.                                                                                                                De quelle manière le portrait moral de belle nous est-il présenté dans tout le conte?

I- Tristesse de Belle dans le conte

Le portrait moral de Belle est notamment présenté par la tristesse, en effet, Belle va ressentir un gros chagrin suite à sa séparation avec son père, de plus, elle va avoir une peur et un amour non partagé avec la Bête puis, la solitude qu’elle va ressentir lui apportera de la tristesse.  Belle devant vivre chez la Bête, son père va lui manquer. En effet, au début du conte, Belle est séparée de son père, sa tristesse est si grande qu’elle en pleure : “Lorqu’il fut partit, la Belle s’assit dans la grande salle et se mit à pleurer” par le verbe mettre, conjugué au passé simple il est là indiqué une action brève, qui montre de plus la soudaineté de ses larmes. Belle va être donc nostalgique, par le manque : “Hélas! Dit-elle en soupirant, je ne souhaite rien que de voir mon pauvre père et de savoir ce qu’il fait à présent” par l’interjection “Hélas” nous voyons le regret de son passé en compagnie de son père, nous avons donc là un registre pathétique , son attitude est exprimée, “en soupirant” fait partit du champ lexical de la tristesse. De plus, Belle va ressentir de la tristesse envers la Bête, en effet, la Belle est persuadée au début du conte que celle-ci va la dévorer. En effet, cette phrase :  “Elle croyait fermement que la Bête la mangerait le soir” le mot “fermement” intensifie l’idée de dévoration de la Belle par la bête. Puis lorsque La Bête va lui prouver sa part d’humanité, celle-ci, va lui montrer son amour, mais Belle va se sentir triste par cet amour qu’elle ne partage pas : “vous me chagrinez, La Bête, je voudrais pouvoir vous épouser, mais je suis trop sincère pour vous faire croire que cela arrivera jamais” par l’antithèse de cette phrase nous voyons qu’il y a une opposition de 2 idées entre son manque de volonté de l’épouser que elle-même juge car elle souhaiterai pouvoir l’aimer mais, elle ne pourra jamais.  Elle va ressentir de plus, de la pitié pour la Bête qui veut l’épouser, alors qu’elle refuse : “Hélas ! Disait-elle, c’est bien dommage qu’elle soit si l'aide, elle est si bonne !”  L’interjection “Hélas” montre le regret de cette contradiction entre sa beauté intérieur et sa monstruosité extérieur. La phrase est exclamative, elle insiste donc sur la bonté de la Bete. La solitude de Belle montre aussi sa tristesse, “Elle regardait souvent sa montre” l’adverbe “souvent” montre l’habitude Belle de regarder l’heure et don le temps qui passe, La Belle se sent alors seule. Belle est donc triste car son père lui manque, elle regrette et est nostalgique. De plus, La Bete ressent de l’amour pour la Belle, que celle-ci ne partage pas. Puis, Belle se sent seule dans le château. 

II- Les relations de La Belle

Le portrait moral de Belle, est aussi présenté par les différentes relations qu’elle entretient avec les personnages du conte. Nous allons étudier sa relation avec son père, ses sœurs puis sa relation avec la Bête  Tout d’abord, nous allons voir sa relation avec son père, celui-ci est généreux envers elle : “La Belle lui en avait demandé une (…) il cueillit une branche ou il y en avait plusieurs” L’adverbe “plusieurs” insiste sur le nombre de roses. De plus, son père lui porte plus d’affection par rapport à ses sœurs : “La Belle était plus proche que ses sœurs à briller dans les compagnies”. Le pronom relatif “que” exprime une supériorité de Belle face à ses sœurs. Son père est également admiratif de Belle : “ Il admirait la vertu de cette jeune fille, et surtout sa patience”. Le verbe “admirer” conjuguer à l’imparfait prouve donc cela. Belle, elle, porte de l’affection pour son père : “elle souhaitait tenir compagnie à son père pendant plusieurs années” c’est pour cela que Belle aide son père : “Elle ne pouvait se résoudre à abandonner son pauvre père (…) pour le consoler et l’aider à travailler”. L’adjectif “pauvre” signifie pourquoi Belle aide ainsi son père. Ainsi, Belle se sacrifie pour son père : “J’aurais la joie de sauver mon père” par le nom féminin “joie” nous voyons comme Belle à la volonté de sauver son père. Ensuite, nous allons étudier la relation entre Belle et ses sœurs, en effet, les sœurs de Belle sont jalouses de sa beauté : “Ses filles étaient très belles, mais la cadette surtout se faisait admirer”. L’adverbe “surtout” amplifie cette idée de beauté de cette demoiselle. Elles ont également un très gros orgueil injustifié : “il leur fallait des gens de qualités pour leur compagnie, “personne ne les aimait, à cause de leur fierté”. Le groupe nominal “gens de qualité” nous montre la façon dont se considèrent les sœurs. De plus, ses sœurs se moquent de Belle,:  “se moquaient de leur cadette”. Le verbe “moquer” conjugué à l’imparfait prouve que ses sœurs s’amusent de La Belle. Pourtant, ses sœurs ne faisaient rien de leur journées contrairement à Belle : “s’ennuyaient à la mort; elles se levaient à 10 heures du matin; se promenaient toute la journée...” le nom “la mort” montre l’exagération de l’ennuie de ses sœurs, qui refusaient d’aider leur père et leur sœur. De même que, ses sœurs n’avaient aucune pitié envers elle : “elle a l’âme basse et stupide, qu’elle est contente de sa malheureuse situation.” Le groupe nominal “âme basse” et l’adjectif “stupide” montrent l’estime qu’on ses sœurs pour la Belle. En effet, ses sœurs ne ressentent aucuns sentiments affectifs envers la Belle : “elles ne pleurent pas”. Cela montre bien que leur affection est si absente pour leur sœur qu’elles ne pleurent pas lorsque celle-ci part dans le château de la Bête. Pour finir, nous allons étudier la relation entre La Belle et La Bête. Au départ, la Belle trouvait la Bête monstrueuse : “le monde”, “si laid”. Le nom “montre” et l’adjectif “laid” amplifié par l’adverbe “si” nous fait parvenir la peur que pouvait avoir Belle envers la Bête. Ensuite, la Belle constatait une beauté intérieur de plus en plus présente chez la Bête : “c’est dommage qu’elle soit si l'aide, elle est si bonne !”. L’adjectif “bonne” amplifié par l’adverbe “si” nous montre l’insistance de cette bonté chez la Bête. Mais, la Belle a ensuite refusée la demande en mariage que lui a fait la Bête :”la Belle, voulez vous être ma femme? (…) non la Bête”. Par cet échange, la Belle a l’air persuadée de sa décision. Puis, les sentiments de la Belle, évoluent :”je vous aime mieux avec votre figure, que ce qui, avec la figure d’homme, cachent un cœur faux, corrompue, ingrat” Les adjectifs “faux” “corrompue” et “ingrat” peuvent nous faire parvenir la haine que possède la Belle contre ces hommes là. Pour terminer, la Belle et la Bête finirent ensembles et très heureux :”il épousa la Belle  (…) dans un bonheur parfait. Le groupe nominal “Bonheur parfait” prouve l’épanouissement de leur couple. Ainsi, nous savons que, Belle et son père se portent de l’affection mutuellement, les deux méchantes sœurs de Belle sont jalouses d’elle, et la Belle et la bête finirent heureux.

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