Lecture analytique, de l'esclavage des Nègres
Fiche : Lecture analytique, de l'esclavage des Nègres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar L___23 • 1 Juin 2019 • Fiche • 9 992 Mots (40 Pages) • 1 504 Vues
GROUPE 1 : Ganda
LECTURE ANALYTIQUE De l’esprit des Lois De Montesquieu
Intro :
Cet extrait s’intitule De l’esclavage des nègres il est tiré du livre 15 de œuvre qui s’intitule De l’esprit des Lois de Montesquieu, un grand savant et philosophe du XVIIIème siècle, siècle des Lumières. Son œuvre est publié en 1748, dans laquelle il étudie certains aspects de la société de l’époque et dans laquelle il mène une réflexion de porter général. Montesquieu s'intéresse à de nombreux thèmes comme la religion ou le droit et il y aborde aussi le problème de l’esclavage dans une période où le commerce triangulaire bat son plein. Dans ce texte Montesquieu dénonce l’esclavage d’une manière particulière. En effet, l’auteur feint de se trouver du côté des esclavagistes et propose ainsi différents arguments qui sont à l’encontre même de la pratique de l’esclavage. Durant l’analyse de ce texte nous allons nous demander sur ce texte est le plus efficace pour dénoncer l’esclavage.
Plan : I- Arguments hétéroclites II- Dénonciation de l’esclavage par l’ironie (III- Réflexion du lecteur)
1ère partie :
- texte très structuré visuellement, 9 paragraphes= 9 arguments = impression d’un raisonnement logique. La juxtaposition sans lien de tt les args vise à justifier l’esclavage mais on voit bien une volonté de les discrédité avec le conditionnel « Si + conditionnel », nombreux exagération et l’emploi fréquents du termes « si »
- la 1ère phrase « Si j’avais à soutenir » = présentat° de la situat°, formule introductive « voici ce que je dirais », nous annonce que le texte est à prendre avec ironie, il y a une ambiguïté dans l’interprétat°
- « le droit »l.3 = justification de l’esclavage en montrant que la loi l’autorise
- Arguments hétéroclites (différents)= les 2premiers sont historiques et éco, les 2 suivants sont racial, culturel etc… « on ne peut. Tout noir »l.15-17 religieux ou « Il est si naturel…plus marquée »l.18-22 culturel
- l.9-11 les Eu veulent des employés qui coutent pas chère, le « trop »= dénonce la plainte des consommateurs
- l.33-37 il ne faut pas se poser de question car sinon ils admettent leur erreur et ne peuvent plus pratiquer l’esclavage
- l.38-39 affirme l’erreur des Esclavagiste avec l’ironie et l’autodérision le « exagèrent trop »= hyperbole, nous accuse aussi de ne rien faire, s’accuse lui même
- Les arguments sont logiques d’un point de vue éco,religeu etc mais sont absurde dans le cadre de l’esclavage
- Champ lexicale de la justice « le droit, exterminé, travailler, juger , une preuve, l’injustice, convention »
2ème partie :
- Dénonciation par l’ironie. Tous les arguments sont des antiphrases=Montes dit l’inverse de sa pensé, l’ironie est omniprésente dans le texte exemple : tournure emphatique, hyperbolique « d’une si grande conséquence », « exagèrent trop », « le nez si écrasé qu’il est impossible de les plaindre » etc.. Montesquieu utilise le raisonnements par l’absurde
- Args ligne 5 logique en apparence mais logique fausse, absurde car l’exploitation des terres de nécessite pas de rendre des hommes esclaves
- Args l.9 logique mais le prbl le « trop » car on entend la voie du consommateur, maltraite des nègres pour le profit des Eu
- Args l.18 on valorise tt les Égyptiens mais eux même font des choses absurdes « faisaient mourir tous les hommes roux »
- Tous les args de Montesquieu sont logiques par apparence mais il y a un élément qui discrédites le tous et montre l’absurdité
(3ème partie :)
- Participation du lecteur on cherchant à comprendre les arguments, on voit bien que si l’on est chrétiens il est impossible de justifier l’esclavage l.33-37
- La responsabilité de chaque lecteur est touché, personne agis, pour continuer en prétendant être chrétiens ils/on ne considère pas les nègres comme des Hommes
- Dernière arguments l.38-43 le texte condamne l’attitude de dire que c’est la faute des dirigeants et pas nous car en n’agissent pas nous aussi participons à l’esclavage car sinon les choses perdure
Conclusion : la stratégie de Montesquieu est de juxtaposer plusieurs différents arguments à l’apparence logique puis de les démolir grâce à l’ironie, l’absurde et la réflexion continuelle du lecteur. L’auteur reproche aux esclavagistes de se trouver des excuses pour justifier leur acte, il utilise l’ironie pour dénoncer l’esclavage car dans une société où l’on est minoritaire c’est moyen le plus efficace surtout que l’auteur de prend pas de risque puisque tous pendants de l’interprétation du lecteur
Lecture analytique du Chapitre XIX de Candide
Intro : Candide est une œuvre écrite en 1759 par Voltaire un grand philosophe du siècle des Lumière. C’est une vaste œuvre qui a connu un immense succès, c’est aussi un récit qui transformera son personnage principal éponyme en philosophe. En effet, on peut qualifié cette œuvre de conte philosophique car il traite de sujet comme l’esclavage, la religion, l’optimisme, les mœurs de l’époque et bien d’autres. L’extrait que nous allons étudier est tiré du Chapitre XIX de cet ouvrage. Dans ce extrait, le nègre de Surinam constitue une dénonciation de l’esclavage et est l’exemple même de l’atteinte aux droits de l’homme et à la liberté. Dans ce passage, la rencontre de Candide avec le nègre constitue un choc brutal et un retour à la réalité. Il dénonce violemment l’esclavage. Lors de l’analyse nous nous demanderons si c’est texte le plus efficace pour dénoncer l’esclavage.
Plan : I- La rencontre avec le nègre II- Discours du nègre III- Fin de l’optimisme chez Candide
1ère partie :
- Ethos : un nègre éloquent, humble
- Description du nègre Pathétique =situation humiliante « étendu par terre », « la moitié de son habit » L’auteur ne s’apitoie pas mais constate les infirmités : « il manquait à se pauvre homme la jambe gauche et la main droite ». Présentation réduite du nègre le nègre est immobile avec des membres en moins alors que Candide est debout(supériorité). L’expression « pauvre homme » = double sens matériel et affectif[pic 1][pic 2]
- « Eh ! mon Dieu ! […] où je te vois ? » spontanéité de Candide, sensible à la souffrance, tournures interrogatives et exclamatives intensité de l’émotion[pic 3]
- Adjectifs « horrible, pauvre, abominable » = illustrent les malheurs qui frappent les H
- Ton de soumission du nègre : « c’est l’usage », « J’attends mon maître, monsieur Vanderdendur, le fameux négociant »adj sens ironique car fameux pour sa cruauté et non pour ses vertus. – Jeu de mot avec « Vanderdendur »contient le caractère et sa méchanceté du maître, différents interprétation ( Vendeur dent dur ou Vendeur à la dent dur) l’allitération en « d » le ridicule, moquerie de l’auteur
2ème partie :
- Pathos : discours éloquent, simple mais frappant
- L’auteur met l’accent sur des petits détails mais frappants : caleçon, main, jambe
- « C’est l’usage » désigne de traitement de l’esclave, une habitude, il se soumet, n’as plus la force de se battre car c’est la tradition. Résignation du nègre :Il se content de donne des infos « On nous donne un caleçon […] je me suis trouvé dans ces deux cas. » une sorte de répétition tragique « On nous donne…on nous coupe…on nous coupe » montre la cruauté des esclavagistes[pic 4]
- Voltaire s’exprime à travers le nègre et critique la société « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » = décalage entre l’insouciante des Eu et les souffrances des nègres
- Raison absurde pour laquelle il est devenu esclave « Discours de la mère »lz condition d’esclave devient alors un « honneur »
- Critique de la religion, de l’Église Catholique qui se prétend chrétiens mais soumette leur semblable à l’esclavage. « fétiches » Voltaire de moque d’eux
- L’interjection « Hélas » = promesse fausse, désespoir, ton détaché et désabusé il dit avec humour : « Je ne sais pas si j’ai fait leur fortune, mais ils n’ont pas fait la mienne »
- Passage du « je » et du « nous » montre la distance entre ces Hommes
- Discours d’indignation, de dénonciation = les animaux valent mieux que les nègres
- Indignation l’énumération des bêtes, l’hyperbole : « mille fois moins malheureux »[pic 5]
- Dénonce l’hypocrisie des prêtres avec ironie l.14-17 = distinction entre les blancs et les noirs, les noirs sont maltraités par les « frères » , leur attitude contradictoire des chrétiens qualifie d’ « horrible »
3ème partie :
- Fin de l’optimisme avec l’expression : « Oh Pangloss ! […] je renonce à ton optimisme. » = exclamation, adjs possessifs ton est péjoratif & méprisante, « Hélas » = exprime la détresse , il y a une antithèse qui oppose les adverbes « bien » et « mal » l.21
- « abomination » = reproches l.19
- Révolte de Candide dans l’attitude physique, corporelle = « il versait des larmes.. » sensible, compassion
- « son nègre » il pleure car il a lui aussi un esclave ( ne vaut pas mieux que Vanderdendur », ou car c p-ê ce que son valet ressent aussi
Conclusion :
Ce extrait de l’ouvrage de Voltaire dénonce bien l’esclavage de manière pertinente. Selon moi elle est très efficace voir la plus efficace en plus d’introduire de l’ironie l’auteur montre clairement les conditions de travail et de vie des esclavages. De plus, il est frappant et pertinente car la cruauté, la violence et l’atteinte aux droits de l’homme sont mis en évidence. Il en dévoile le caractère ignoble des esclavagistes afin de secouer la bonne conscience des européens à l’avenir.
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