Lecture analytique: L'Equipage, chapitre 4, Kessel
Commentaire d'oeuvre : Lecture analytique: L'Equipage, chapitre 4, Kessel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laura1407 • 6 Juin 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 027 Mots (5 Pages) • 3 581 Vues
Lecture analytique n°1
L’Équipage, 1ère partie, chapitre 4
p.122 à 125, de « Sur le terrain » jusqu’à « il n’a pas bronché »
Fils de médecin, il passe les premières années de sa vie sur le continent sud-américain avant de s'installer avec ses parents dans l'Oural, contrée dont sa mère est originaire, de 1905 à 1908, année marquant son arrivée en France, à Nice puis à Paris. Licencié de lettres en 1915, il intègre le "Journal des débats" la même année. Un an plus tard, il s'engage dans l'aviation et l'artillerie, période marquante de sa vie inspirant son deuxième roman L'Équipage, publié en 1923. Le texte est nourri de l’expérience de pilote de l’auteur, et les références autobiographiques sont transparentes : Kessel était observateur et s’est perfectionné au camp d’entraînement du Plessis-Belleville dans l’Oise, comme son héros Jean Herbillon, qui est « observateur breveté » et qui a « effectué une dizaine de vols au camps du Plessis » (p.58). Dans le passage étudié, c’est la première fois que Herbillon vol avec le capitaine Thélis pour se battre. Quels vont-être ses réactions et ses sensations ? Dans une première partie, il s’agit d’étudier les caractéristiques de cette expérience inédite qui débute pleine d’espoir et de courage puis dans une seconde partie, nous verrons que le vol va finalement s’avérer une leçon de la guerre.
I- Une nouvelle expérience :
a) Les sens mis à contribution
-L’ouïe :
« cinq avions vibraient » l.384
« la voix » l.384
« les mécaniciens chantaient » l.388
« les hélices bourdonnaient comme ivres de leur puissance » l.388-389+ comparaison
« La respiration géante du moteur, le tourbillon de l’hélice, le vent furieux, tout cela l’étourdissait d’une vaste et brutale symphonie » l.395 à 397
« le crépitement des mitrailleuses » l.403
-Le toucher :
« la douceur du matin naissant » l.385
« le ciel avait cette tendresse de fleur » l.386+ comparaison
« le soleil le touche de ses plus jeunes rayons » l.387
-Le goût :
« Herbillon oublia tout pour goûter le bonheur d’être sain » l.390
-La vue :
« Jean vit monter vers lui, comme des fusées brunes, les camarades » l.392-393+ comparaison+ personnification
« de voir le bloc rouge du soleil bondir à l’horizon » l.400
« il scruta l’espace » l.404-405
« il s’absorba dans dans la contemplation du paysage » l.410 etc.
b) Un paysage paisible qui contraste avec le bruit des avions
« la douceur du matin naissant » l.385 // « la voix monstrueuses des moteurs » l.384
« le ciel avait cette tendresse de fleur qu’il a seulement aux minutes où le soleil le touche de ses plus jeunes rayons » l.386-387 // « les hélices bourdonnaient comme ivres de leur puissance » l.388-89
« le ciel d’une pureté de pierre précieuse » // « la respiration géante du moteur » l.395-396
Ce contraste ne terrifie pas Herbillon, au contraire, cela renforce son bonheur car cela montre que tout ce qu’il est en train de vivre est bien réel.
c) Un bonheur à l’état pur et une envie de combattre mais cependant une pointe de tristesse
« Herbillon oublia tout pour goûter le bonheur d’être saint, d’être fort et de s’élever dans l’azur en même temps que l’aurore » l.390-391
« L’ivresse du vol était encore neuve pour Herbillon » l.395
« Une indicible
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