Lecture analytique, Amphitryon, Molière.
Commentaire de texte : Lecture analytique, Amphitryon, Molière.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloe34 • 7 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 964 Mots (4 Pages) • 3 343 Vues
Introduction
Le texte étudié est un extrait d'Amphitryon est la scène 2 de l'acte 1, une comédie de Molière écrite en 1668. Molière est un dramaturge, metteur en scène et comédien français du XVII e siècle. On retrouve dans cette scènes quelques caractéristiques de l'esthétique baroque, mouvement culturel du XVI au Ixième siècle.
Dans cette scène, le dieu Jupiter veut séduire Alcmène avec l'aide du dieu Mercure qui se déguise en Sosie, serviteur d'Amphitryon. Ce qui donne lieu a différents travestissement inséré dans une comédie, ce qui provoque des quiproquo dont les spectateurs sont les complices. Nous verrons comment Molière énonce une situation comique, une réflexion sur le fonctionnement du théâtre.
Dans un premier temps, nous étudierons les rapports de force qui s'établissent entre les deux personnages et qui déclenche le comique, puis nous analyseront la mission éducative et la réflexion que Molière mène sur le fonctionnement au théâtre
A/ Un rapport de forces comiques
Cette scène est une scène de comédie et exploite le comique de situation, de nombreux procédés comique vont les développer. On retrouve des comiques de gestes ( les coups de Mercure), de langages et de mots.
Sosie est déterminé a accomplir sa mission emploie d'interrogatives rhétoriques sous forme d'énumération, Sosie reprend les termes d'Amphitryon ( vers 11-14) en insistant sur les acteur « Mon maître Amphitryon; Alcmène ma femme».
Ces deux groupes nominaux sont mis en valeurs en début et fin de vers sous forme de chiasme, les vers relate également le contenu de la mission « vantant sa flamme; le récit de ses faits» ( vers 13-14).
Il tient tête à Mercure en insistant sur les détails matériels qui montre qu'il maîtrise la situation, l'exemple le plus flagrant est la lanterne qu'il tient à la main (élément scénographique aussi chez Plaute).
Son indignation est son assurance son marqué par les phrases exclamatives (vers 23-24) et par les injonctions qui montrent son désir d'entrée dans la maison.
Mercure de son côté est aussi déterminé voir plus et il se moque de Sosie, le dieu s'impose par son autorité et par la menace (comiques de gestes). Cette menace déclenche une situation comique car Sosie a déjà évoqué les coups reçu, il insiste sur la lâcheté de façon comique(vers 19) et il montre par le biais des hyperboles, la puissance de Mercure par rapport à Sosie mais si exagéré qu'elle en devient comique « roué de coups; furie» et Mercure de la même façon en annonce d'autres « un assommant éclat; courroux» , l'hyperbole se double d'ironie, dans «juste courroux».
On peut noter (vers 27-28), les allitérations en [k], en [t] et en [r] qui font résonner la menace.
Mercure reprend comiquement les interrogatives de Sosie à la forme affirmatives, de plus pour le faire douter, il utilise à a fois les hyperboles et les procédés anaphoriques avec «moi» ( forme tonique)( vers 30-31-33-36).
Chaque informations est reprises et enrichies mais dans un niveau de langue plus soutenue : « commis; desputes», on peut remarquer aussi au vers 32, l'inversion de CCL, l'ajout d'une métaphore « le récit des faits; annoncer la valeur de son bras». Il se moque de Sosie en révélant des informations plus intimes et peu honorables. Sa mauvaise entente avec sa femme (vers 40) et ses accommodations a être fouetté ou marqué au fer rouge ( procédés comique).
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