Lecture analytique éducation sentimentale

Lecture Analytique 2, Partie 1 chapitre 5

Introduction:

L’extrait choisi est dans L’education sentimentale de Gustave Flaubert . Auteur du 19ème siècle et chef de file du réalisme et est un passionné du romantisme. L’échec est le thème central de tous ses romans, suite, à un période marquée par des deuils, Il extériorisera ces souffrances par son écriture comme dans Mne bovary ou l’education sentimentale. Selon lui, la mission de l’artiste est de crée du beau.

Il expliquera: « La littérature prendra de plus en plus l’allure de la science, elle sera surtout exposante. » De plus, sa vie privée, se retranscrira dans ses romans. Notamment avec Elisa Schlesinger qui lui inspirera une passion platonique et dont on retrouve les échos dans certaines de ses oeuvres dans L’Education sentimentale avec la personne de mme Arnoux.

L’Education Sentimentale a été publié en 1869. Ce roman raconte le parcours de Frederic Moreau, jeune homme de 18 ans, faisant son apprentissage à Paris. Ce dernier échoue dans tout ce qu’il entreprend, notamment dans sa quête amoureuse. Ce personnage est le stéreotype du romantique.

Le passage proposé montre Fréderic voulant devenir peintre pour plaire à mme Arnoux, il rencontre Pellerin et échoue à son examen de droit. Il entre alors dans la routine et se languie. (état romantique)

En quoi Fréderic idéalise sa relation avec Mme Arnoux?

Dans un premier temps, nous évoquerons une idéalisation du moment. Dans un second temps, nous soulignerons un processus de cristallisation autour de mme Arnoux. Enfin, nous traiterons un retour au réél, synonyme d’échec.

Une idéalisation du moment

A/- Les circonstances de la promenade

- Description physique de Mme Arnoux par Frederic:

« capote de velours » (l-1) « une mante noir bordée de petit gris » (l-1 et 2)

Point de vue interne

Champs lexical du temps: « froid », « temps »,  « brouillard » (l-3) , « vent » et « nuage » (l-8)

Frederic gallant avec Arnoux: « il osa offrir de l’accompagner » (l-2)

Emploi du conditionnel passé « qu’il aurait voulu » (l-5) et « qu’ils étaient tout les deux » (l- 6) caractéristique du héros romantique.

Il y a une idéalisation de mme Arnoux « sa petite main qu’il aurait voulu couvrir de baisers » (l- 5)

Cadre spatio-temporel: promenade, temps nuageux, « rue richelieu » (l-9) à Paris.

Les circonstances de la promenade permettent a lecteur de s’imaginer la scène. Nous remarquons que ces descriptions, cette idéalisation est caractéristique du romantisme. Frédéric veut avouer ses sentiments envers mme Arnoux.

B/- Un point de vue interne tout au long

Le point de vue interne permet au lecteur de savoir que Frédéric perçoit cette scène comme une opportunité de dévoiler ses sentiments à mme Arnoux.

«  l’occasion était bonne » (l-8) , « déclarer son amour » (l-9)

Cela permet aussi de connaitre le cadre spatio-temporel, soit une ville nuageuses à coté de la rue de Richelieu à Paris.

Il permet d’évoquer la rupture dans le texte entre Mne Arnoux et Frédéric.

- « elle s’arrêta net » (l-10) « nous y sommes » (l-11)

Nous ressentons donc les sentiments eprouvés par Fredéric lors de cette séparation. « Plus il fréquentait Arnoux, plus ses langueurs augmentaient » (l-12)

Celui- ci éprouve une sensation de l’échec:

- « la comptemplation de cette femme l’énervait » (l-13)

C) Des rêves dans le temps et dans l’espace

Frédéric s’interroge sur lui meme et on assiste, nous, lecteur à une prise de conscience du voyage à âme où il exprime sa souffrance.

Notamment, la souffrance est extériorisé:

« la comptemplation de cette femme l’énervait » (l-13)

« Plus il fréquentait Arnoux, plus ses langueurs augmentaient » (l-12)

CCL: La promenade s’annoncait dès le début vouer à l’échec puisque le cadre spatio-temporel n’était pas agréable. Etant repoussé et ignoré par cette femme, il souffre et exprime une certaine colère envers elle qu’il idolâtre.

Celle-ci ne semble pas être insensible à Frédéric. De plus, la focalisation interne permet au lecteur de ressentir les sentiments de Frédéric.

/- Un processus de cristallisation autour de mme Arnoux

A partir des femmes

Frédéric, déboussolé, du rejet de mme Arnoux, se créé un délire autour des femmes. Soit un processus de cristallisation à Arnoux.

En effet, « toutes les femmes lui rappelaient celle-là » (l-16) «  par des similitudes ou des contrastes violents » (l-16) «  el les imaginants autour ce ces reins » (l- 17), «  cousues à son corsage » (l-17) et « faisant des feux dans sa chevelure » (l-18).

Comparaison entre les femmes et elle (l-16) :

« toutes les

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