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Le travail

Dissertation : Le travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2020  •  Dissertation  •  1 843 Mots (8 Pages)  •  405 Vues

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Sujet : Que peut on penser de ce jugement d'un penseur contemporain qui écrit : « Le travail – mot dont le sens premier est de designer un instrument de torture – à toujours été une forme d'asservissement et dégradation morale, sociale et physique de l'homme » ?

De tous temps, l'homme à toujours travaillé. La civilisation greco-romaine considérait le travail comme une corvée, et laissait cette tâche aux esclaves. Au Moyen-Age il était catégorisé et appelé « labeur » et « ouvrage ». Nul doute que nous soyons nombreux à souhaiter n'avoir pas à travailler : le travail tend à apparaître comme une contrainte sociale déplaisante et pénible. Il faut travailler à l'école, puis il faudra trouver un emploi pour gagner sa vie et prendre ainsi sa place dans la société, au point que la majeure partie de le vie d'un homme semble placée sous le signe du travail. Or le travail est avant tout une activité impliquant de se soumettre à des règles dont on ne décide pas. Selon la thèse d'Adam Smith, le travail est donc une nécessité à la fois naturelle et sociale : ne pas ou ne plus travailler, c'est tout à la fois être menacé dans sa survie et dans son statut de membre de la communauté humaine; c'est risquer de perdre tout à la fois sa vie et sa liberté, puisque cela revient à remettre la satisfaction de ses besoins vitaux aux bons vouloirs d'autrui. Il est possible alors de se demander : Le travail est il un instrument qui soumet l'homme totalement ?

Il sera interessant de voir dans un premier temps en quoi le travail permet à l'homme de grandir sur le individuel, d'accroitre sa sphère social et d'imposer un rythme de vie ayant des biens-faits physiologiques. Puis voir en quoi le travail reste néanmoins un procédé qui soumet l'homme sur un plan morale, physique et social.

Il est vrai que le travail permet à l'homme de grandir sur le plan individuel, d'accroitre sa sphère sociale et d'imposer un rythme de vie ayant des biens-faits physiologiques.

En effet, le travail peux inculquer à l'homme des valeurs altruistes et solidaires et lui permet d'avoir la possibilité de s'engager en faveur du bien commun. En France, ce n'est pas moins de 13 millions de bénévoles qui donnent de leur temps dans plus d’un million d’associations. Outil de cohésion nationale, derrière l’engagement citoyen se cachent de nombreux leviers: du bénévolat de quelques heures par semaine, du partage de compétences en passant par le Service national universel, il existe pour chacun une manière d’agir et de se mobiliser. Il y a également le Service Civique qui permet à des jeunes adultes de moins de 25 ans de se mobiliser humainement mais également de mettre un pied dans le monde du travail. La France c'est également près de 2 millions de personnes employées dans le secteur associatif et c'est chaque années 70.000 nouvelles associations voient le jour. Cet engagement est la preuve que l'homme, grâce au travail, peux s'élever et devenir plus altruiste, que ce soit de façon ponctuelle avec du bénévolat ou plus régulière grâce à un emploi salarié. Depuis le début de l'année 2020 le monde entier à l'occasion de voir la solidarité et la bonté dont les hommes peuvent faire preuve par le biais de leur travail. Que ce soit les pompiers en Australie ayant bravé les flammes durant des semaines, les employés des métiers de services comme les médecins,

infirmières et aides soignantes qui travail tous les jours pour soigner les malades du Coronavirus ou encore les employés de supermarchés qui permettent aux habitants d'accéder aux besoins de premières nécessités. La solidarité dans le monde du travail prend ampleur en 2014 lorsqu'en France est votée la « Loi Mathys » qui stipule que les salariés ont maintenant le droit d'offrir des jours de congés à leurs collègues dans le besoin. Cela montre que le monde professionnelle peux faire ressortir chez l'homme une fraternité qui dépasse le cercle familial.

Le travail permet également à l'homme de s'intégrer au sein de la société, de trouver sa place dans celle ci. Il favorise la cohésion social, a tel point que dans certains métiers, les collègues de travail se considèrent comme une famille. Dans les sociétés modernes comme les « Start-up », de plus en plus d'entreprises organise des soirées « Team Building » ou renforcement d'équipe en français. L'objectif de ses soirées est de resserrer les liens entre les employés d'une entreprise. Il y a aussi ce concept anglo saxon appelé « After-work » qui consiste à se retrouver, après le travail, entre collègues afin de faciliter les échanges. En France, certaines entreprises on même un budget consacré à cette pratique. Cela montre l'importance que prend les relations social dans le monde du travail.

Néanmoins, le travail est un procédé qui soumet l'homme sur le plan moral, physique et social.

Dans notre société moderne, l'homme est définit par se qu'il fait comme travail avant d'être définit par ce qu'il est. Le respect du à un homme sera calculer selon son activité professionnelle et ce qu'elle lui rapporte et non par ces actions. Certains métiers bénéficient d'une certaine impunité face à un comportement que tout homme qualifierai d'inqualifiable, du, par exemple, au prestige de l'uniforme. Karl Marx affirmait que le salariat constitue intrinsèquement la source de la domination bourgeoise sur le prolétariat. En France, le mouvement des « Gilets Jaunes » à mis en lumière ce que les habitants des banlieues françaises dénonçaient depuis des années : les violences policières. En effet, dans un contexte compliqué, les forces de l'ordre, parce que forces de l'ordre ont le droit à des écarts de comportements

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