Le meilleur des mondes
Dissertation : Le meilleur des mondes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex89898989 • 25 Mai 2018 • Dissertation • 1 373 Mots (6 Pages) • 981 Vues
- Présentation de l’auteur
Aldous Huxley, de son vrai nom, Aldous Leonard Huxley, est natif de Godalming au Royaume-Uni et est décédé aux États-Unis, à Los Angeles. Sa vie s’est étendue du 26 juillet 1894 au 22 novembre 1963. Il est le fils de l’écrivain et herboriste, Leonard Huxley et le petit fils de Thomas Henry Huxley, qui était considéré comme un naturaliste important du 19e siècle. Aussi, son frère, en tant que biologiste, donna plusieurs théories sur l’évolution. Avant d’entrer à l’école, il a beaucoup appris dans le laboratoire de son père. Il a été à l’école Hillside avant d’aller à l’internat à neuf ans. Après la mort de sa mère et de sa sœur, Aldous devenu presque complètement aveugle juste avant la Première Guerre mondiale, qu’il voulait y participer et qu’il a été déclaré « inapte au combat », à cause d’une maladie nommée keratitis punctata. C’est juste après s’être rétabli de ce problème de vision qu’il se mit à étudier la littérature anglaise à Oxford. Ses ouvrages ont ensuite suivis, Jaune de Crome (1921), Marina di Vezza (1925), Contrepoint (1926), Tour du monde d’un sceptique (1926), Le meilleur des mondes (1931) et plusieurs autres. Dans la plupart de ses romans ou essais, il traitait du progrès scientifique, mais plus précisément, de comment ce progrès pourrait nuire à l’humanité. Dans ses ouvrages, Aldous Huxley réfléchit sur des questions spirituelles, surtout la philosophie mythique et il est un observateur critique face à la société. Quand on parle de lui, on le connaît plus pour son côté de romancier et essayiste même s’il a aussi écrit d’autres types d’œuvres. Parmi ces types d’œuvres, on peut nommer les nouvelles, la poésie, des récits de voyage et finalement, des scénarios de film. Le genre d’œuvres qu’il écrit est principalement la science-fiction. Le meilleur exemple est son roman Le meilleur des mondes. Donc, il écrivait en utilisant la philosophie.
2. Analyse de du personnage (John)
2.1 Ses origines
Tout d'abord, John est le fils de Linda, une femme de quarante-quatre ans du groupe Bêta, et du directeur du Centre d'Incubation et de Conditionnement. Autrement dit, ce personnage se démarque déjà des autres parce qu'il a été conçu naturellement. Je veux donc dire qu'il n'a pas été fabriqué en éprouvette au sein du Centre d'Incubation. Il est le résultat d'une procréation humaine. De ce fait, il n'a pas reçu la formation des fordistes. Il a donc une pleine indépendance d'esprit et est capable de faire des choix éclairés.
2.2 Ses influences
Il a vécu à l'intérieur même d'une tribu indienne ce qui le rend encore plus différent des autres aussi bien sur le plan social que moral. Il ne prône pas du tout les mêmes valeurs que la société. Tout au long du livre, il est surnommé le Sauvage. Il est donc évident qu'on fait un lien avec son appartenance. Les Indiens étaient, autrefois, appelés par la population : Sauvages. Justement, dans le roman, on fait allusion à une possibilité d'aliénation mentale chez John. Les Indiens sont alors accusés d'être les responsables comme suit : «La folie doit être contagieuse. En tout cas, il semble que John l'ait attrapée des Indiens.[1] » Ici, il est important de comprendre que pour le monde en tant que tel, le Sauvage est différent et que pour eux, cela signifie fou ou anormal. De plus, les origines de ce dernier sont très critiquées par l'ensemble de la population. Comme ce personnage n'a pas été victime du classique lavage de cerveau du meilleur des mondes, il s'est attaché à certains patrimoines culturels tels que la littérature (particulièrement celle de Shakespeare) et valeurs avancées qui sont la majorité du temps en lien avec le christianisme (tiré de son attachement pour Dieu). De plus, certaines de ses manières de penser déplaisent beaucoup aux fordistes. Par exemple, lorsqu'il s'interroge sur la réelle signification du mot «science» de cette façon : « La science? Le Sauvage fronça les sourcils. Il connaissait ce mot. Mais ce qu'il signifiait au juste, John n'eût pas su le dire.[2] », il est perçu étrangement. Normalement, il ne devrait pas se poser de telles questions. Mais, ce n'est pas tout. Sa façon de complexifier la notion de l'âme a semé une forte controverse. Bernard a d'ailleurs décrit dans son rapport destiné à Mustapha Menier ceci : «... en partie à ce que son [John] intérêt est concentré sur ce qu'il dénomme « son âme », qu'il persiste à considérer comme une entité indépendante du milieu physique.[3] »
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