Le malade imaginaire/ Molière
Résumé : Le malade imaginaire/ Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wiopa • 28 Juin 2022 • Résumé • 351 Mots (2 Pages) • 296 Vues
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est , avec Corneille et Racine, l’un des plus célèbres dramaturges français du XVIIe siècle.
Il excelle dans la farce puis dans la comédie de mœurs, plus profonde, qui dénonce les travers humains à travers des personnages caricaturaux et qui se colore d’une satire sociale à l’encontre des hypocrites et des charlatans.
Ses pièces mobilisent un comique varié et empreint largement à la farce populaire, tout en s’adaptant aux goûts de la haute société.
Le Malade Imaginaire, créé en 1673, met en scène Argan, un hypocondriaque qui souhaite marier sa fille à un médecin afin d’assurer sa propre surveillance médicale. Son dévolu s’est porté vers Thomas Diafoirus, le fils de M. Diafoirus et neveu de M.Purgon, son médecin attitré.
Dans l’Acte II scène 5, c’est la présentation de Thomas Diafoirus par son père à Argan et sa fille. Cette scène est empreinte de la double énonciation qui permet la satire et des médecins et montrer le refus de la modernité par les Diafoirus.
L’utilisation de “Monsieur” dans la première ligne témoigne de respect et une façon de marquer une distance entre les deux personnages c'est-à-dire Argan et M.Diafoirus.
Par la suite l’expression “Ce n’est pas parce que je suis son père…”, marque la première précision visant à affirmer l’objectivité et l’impartialité du portrait qui va suivre mais évidemment par la double énonciation le lecteur va s’apercevoir que c’est parce que c’est son père qu’il en parle ainsi. Par ailleurs l'affirmation modérée, modalisée “ je puis dire” doit rendre ici le propos plus acceptable à ce qui est dit.
L’expression “tous ceux qui le voient”, montre un argument d’autorité, soit un jugement universel et non personnel, limité à son père.
La litote “n’a point de méchanceté'' est à la fois une affirmation adoucie et en même temps un procédé visant à renforcer l'incapacité de Thomas. Ainsi, la double énonciation dévoile la stupidité de Thomas.
D’autre part, le père dans l’expression “Il n’a jamais eu l’imagination bien vive” essaie de retourner les défauts en qualités, cet argument repose sur la condamnation traditionnelle au XVIIe siècle de l’imagination “maîtresse d’erreur” comme le dit le philosophe Pascal dans les Pensées.
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