Le lys dans la vallée, Balzac
Commentaire de texte : Le lys dans la vallée, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar uloa92 • 31 Décembre 2022 • Commentaire de texte • 1 876 Mots (8 Pages) • 522 Vues
Commentaire littéraire
Le Lys dans la vallée
Inspiration de grands noms de la littérature française et notamment L’éducation sentimentale de Gustave Flaubert, Le Lys dans la vallée de Honoré de Balzac est un roman publié en 1836 dans le deuxième livre Scènes de la vie de campagne de sa grande fresque intitulée La Comédie humaine. Le Lys dans la vallée est un récit d’un amour interdit dans lequel le narrateur Felix de Vandenesse fait face à un dilemme amoureux similaire a la Princesse de Clèves. Peut on-rester quelqu’un de bien quand on tombe amoureux ? Nous verrons dans un premier temps comment le narrateur est présenté dans cette extrait pour voir dans un second comment décrit-il la femme et puis enfin terminer par voir le narrateur face à la société.
Le narrateur est décrit dans cette extrait comme un individu plutôt réservé et l’environnement festif ne semble pas lui convenir comme il est dit au vers 1 « Trop timide pour inviter une danseuse » avec l’adverbe « trop » qui décrit sa timidité de manière excessif et négatif puisque sa timidité l’empêche d’inviter une danseuse qui est décrit comme une gêne pour le narrateur. Sa timidité ainsi que sa crainte au vers 1 « de brouiller les figure » avec le verbe transitif «brouiller » qui signifie ici déranger les autres l’empêche ainsi de participer pleinement à la fête et prend forme d’une résilience au vers 2 « devins naturellement très grimaud » avec « grimaud » qui prend le sens ici d’une personne ignorante.
Le narrateur est aussi caractérisé par un mal être assez significatif, il ne se sens pas à sa place et le montre au vers 5 « je me réfugiai dans un coin au bout d’une banquette abandonnée » avec
le verbe « réfugier » qui peut faire référence au champ lexical de la guerre et qui décrit ainsi le mal être qu’a le narrateur pour cette fête, l’adjectif « abandonnée » qui décrit la banquette comme n’étant utilisé par aucune personne amplifie le sentiment de solitude du narrateur. Ce mal être se transforme en dégoût lorsque qu’un individu lui marcha sur le pied au vers 5 « un officier marcha sur mes pieds […] Ce dernier ennui me dégoûta de la fête » Le narrateur a donc lâcher prise et ne cherche plus à aimer la fête comme le montre le verbe « dégoûter » et comme le montre au vers 5 « il était impossible de sortir » dans lequel le narrateur montre son désir de quitter cette fête.
Le narrateur éprouve aussi une forme de malaise au vers 3 « je souffrais du malaise causé par le piétinement auquel nous oblige une foule » avec le nom « piétinement » qui fait peut être référence aux pas de danses de la foule, le narrateur compare donc les pas de danses de manière péjorative avec « piétinement », le narrateur fait aussi part de sa détresse dans cette citation en déclarant
- souffrir » et être forcer avec le verbe « obliger » qui prend la forme d’un ordre qui peut ici être interpréter péjorativement et qui accentue son malaise d’être présent à cette fête . Le personnage semble ainsi désorienté et ne pas être à sa place
Après avoir vu le caractère du narrateur ainsi que son ressenti sur la fête nous allons voir comment il va faire le portrait de la femme qu’il va rencontrer dans sa tourmente.
Au premier abord, le narrateur décrit le parfum que possédait cette femme au vers 9 « je sentis un parfum de femme qui brilla dans mon âme comme y brilla depuis la poésie orientale » avec l’anaphore de « brilla » qui amplifie l’effet positif que procure le parfum en précisant « dans mon âme ». Après avoir décrit le parfum de cette femme le narrateur va croiser son regard et devient par la suite l’élément déclencheur pour le narrateur pour rendre la fête bien plus joyeuse et ainsi le sortir de sa tourmente au vers 10 « Je regardai ma voisine, et fut plus ébloui par elle que ne je l’avais été par la fête ; elle devint toute ma fête » la femme est ici comparé à la fête avec l’adjectif « ébloui » qui est ici mélioratif, la fête prend un tournant pour le narrateur et devient beaucoup plus intéressante grâce a la femme qui est personnifier a une fête « elle devint toute ma fête ».
Les premiers aspects physique décrit par le narrateur sont les épaules de la femme qui n’est pas commun dans une description féminine, en effet le visage semble le plus important dans la majorité
des ouvrages, Balzac fait ici le chois de commencer la description au épaule et progressivement descendre sans décrire le visage pour créer un décalage, une forme d’humour au vers 11 « Mes yeux furent tout à coup frappés par de blanches épaules rebondies sur lesquelles j’aurais voulu pouvoir me rouler », le narrateur est encore surpris subitement à la manière d’un coup de foudre comme le montre « tout à coup » ou encore le verbe transitif « frapper » qui ici ne prend pas le sens de frapper directement mais frapper indirectement. Le narrateur décrit ici les épaules en énumérant plusieurs adjectifs au vers 9-10 « blanches », « rebondies », « légèrement rosées qui semblaient rougir », le verbe « rougir » est communément utilisé pour décrire un visage, il est ici utilisé pour décrire des épaules, Balzac utilise donc ce terme en décalage. Le narrateur décrit aussi les épaules de la femme en utilisant le champ lexical de l’érotique avec « nues » et « pudiques » v13-14 « comme si elles se trouvaient nues pour la première fois, de pudiques épaules qui avaient une âme ». Les épaules sont aussi personnifier avec « qui avaient une âme » et l’effet d’éblouissement revient au vers 14 « et dont la peau satinée éclatait à la lumière comme un tissu de soie » où la peau est comparé à un « tissu de soie » .
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