Le lys dans la vallée, Balzac
Commentaire de texte : Le lys dans la vallée, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar KamoReeZe • 13 Juin 2017 • Commentaire de texte • 2 233 Mots (9 Pages) • 9 905 Vues
Le lys dans la vallée
Intro : C’est l’histoire de Felix de Vendesse, 30 ans, il revient sur son passé, il écrit à son amante Nathalie de Mannerville. Il raconte une histoire d’amour avec Henriette de Montsauf (dans la région de Tours). Henriette le met en garde contre la passion à Paris. Il va rencontrer une jeune anglaise Lady Arabelle Dudley. Sauf qu’il revient à Tours et Henriette mourra de chagrin. Nathalie l’a quitté à la fin. Passage, début du roman, Felix un homme inexpérimenté.
PBQ : Quel est l’intérêt de ce récit dans la construction du personnage ?
Plan : I- Une rencontre bouleversante. / II- L’ironie du narrateur sur le jeune homme qu’il a été.
- Une rencontre bouleversante
- Une scène d’initiation.
-Amour au premier regard, champs lexical du regard.
-Une révélation brusque : correcteurs temporels indiquant la soudaineté, marquent la violence et l’immédiateté de l’effet produit par le coup de foudre qui change sa vision du monde.
-ravissement des sens « fasciné » « tout me fit perdre l’esprit », « métamorphosé »
- La découverte d’un monde nouveau : éveil des sens, découverte de la beauté
-La scène semble s’illuminer, effet de lumières, convocation des sens ! La vue (la lumière ?), l’odorat (« je sentis un parfum de femme »), le toucher (champs lexical des tissus) scène de grande sensualité qui provoque l’émoi de Felix. Evoque à la fin le 1er accès de la grande fièvre du cœur.
-Henriette décrite comme le comble de la perfection, par sa beauté physique mais aussi par le soin apporté à son vêtement et à sa coiffure, très détaillé.
- Un portrait idéalisé, une femme à la fois divinisée et érotisé
-Henriette est à la fois décrite comme une statue de la Vierge et une reine.
-et érotisée : procédés du portrait = champs lexical du corps, expansions du nom flatteuses + jeu sur me dévoilement et la dissimulation des parties du corps.
TRANSITIONS
- Ironie du narrateur sur le jeune homme qu’il a été
- Un personnage gauche, portrait peu flatteur
-figures de style désignant le jeune Felix, le montre inexpérimenté ou ridicule dans tous les cas inadapté à la situation.
-l’attitude de Felix au bal est très négative, il se comporte comme un enfant boudeur ou un malade et non comme un jeune homme faisant son entrée dans le monde, liste de tous ses défauts.
-il n’a aucune expérience du monde.
-il dénonce a posteriori, le « ridicule de sa situation »
=termes péjoratifs + focalisation interne, regard rétrospectif porte sur lui-même
- Inexpérimenté en amour
-attitude inadapté : il se jette sur Henriette. La scène est décrite de façon ridicule par le Felix adulte
-décrit Henriette à la fois comme une femme désirable, mais aussi comme une déesse ou comme une mère protectrice.
- Une rencontre manquée
-Topos de la scène de rencontre de bal tournée en ridicule : 1er regard au lieu de faire naître l’amour, rappelle l’épisode mythologique de la rencontre avec la Gorgone Méduse.
-Au lieu de la reconnaissance des amantes, éloignement par le « Monsieur » d’Henriette qui est un signe de rejet envers Felix.
-à 1ere vue inefficace pour susciter le rapprochement des deux héros
-réactions des protagonistes à l’encontre des stéréotypes.
Conclusion : Répondre à la question
-Elargissement : La princesse de Clève de Madame de Lafayette en 1678
Le ravissement de L.V Stein de Duras en 1964
Madame Bovary
Flaubert
Intro : 1857, début du roman
PBQ : Comment le personnage de Madame Bovary est elle tournée au ridicule par son inexpérimentation pendant la scène de bal ?
Plan : I-Une scène d’initiation / II- Le tourbillon de la danse / III- La prise de distance par rapport au topos.
- Une scène d’initiation
-Bal tant attendu, Madame B voit ses expériences se réaliser puisqu’elle fait partie des derniers danseurs et s’apprête à valser avec un séduisant vicomte. Cette danse représente donc pour elle une intronisation dans le monde de la noblesse et du raffinement qu’elle convoite.
-Emma se trouve intronisée dans une scène ressemblant les intimes d’un château, les habitués du bal. (Indication heure tardive, négations exclusives, noms et titres de femmes nobles + tournure globalisante)
-Montre que le bal obéit à un déroulement et des codes précis qu’Emma ignore encore. (Terme technique de la danse « cotillon »)
-Elle est encore ignorante et se trouve face à une initiation. Contraste avec les autres danseurs. (Négation du savoir + répétitions du verbe « vouloir »)
-L’héroïne est perçue comme capable de réussir (paroles rapportées indirectement + vocabulaire rassurant)
-Ce malaise prouve que l’héroïne n’est pas encore à la hauteur des autres danseurs (description du malaise d’Emma, champs lexical du vertige)
- Le tourbillon de la danse
-Flaubert, à travers les yeux d’Emma, fait de cette danse un épisode révélateur, une expérience hors du commun pour son héroïne.
-La phrase mime le rythme, tourbillonnement de la danse, qui amplifie et étourdit Emma (rythme s’accélérant, phrases + longues)
-amplification très rapide du rythme et impression de vertige (reprise du même terme avec changements du sujet)
-insiste sur le caractère étourdissant de la danse et presque mécanique (la comparaison)
-la scène de danse est vue à travers les yeux d’Emma : ce pdv explique que la valse soit est décrite comme un envoutement (focalisation interne « mit la main devant ses yeux […] quand elle les rouvrit »)
-le résultat de la danse sur Emma est l’amour, la focalisation interne permet de percevoir (projection d’Emma sur cette valse ; les effets physiques de la danse sont transformés en sentiments amoureux pour le vicomte. Topos des effets de l’amour réciproque ; champs lexical du corps)
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