Le loup et l'agneau

Pendant la seconde moitié du XVIIème siècle, le classicisme domine cette période. C’est à cette époque que les artistes s’inspirent de l’antiquité. C’est dans cette mouvance que se situe Jean de La Fontaine, célèbre pour ses fables, il imite et ajoute sa touche personnelle aux fables d’Esope comme par exemple « le loup et l’agneau ». Cette fable est publiée en 1668, raconte la discussion entre le loup et l’agneau, le loup accuse l’agneau de s’être moqué de lui, sans aucune preuve, et inculpe tous les siens de ne pas l’épargné, c’est pour ça qu’il inculpe et le tue. Ainsi, comment cette fable dynamique représente-t-elle une relation de supériorité entre les animaux afin de dénoncer l’injustice sociale ? Pour cela, nous verrons, dans un premier temps, le dynamisme de la fable. Puis, nous analyserons l’injustice sociale.

        Dans un premier temps, Jean de la fontaine met en place une fable dynamique. Tout d’abord, le dynamisme de la fable se fait grâce à des éléments de versification. Effet, en premier nous voyons le  changement de vers, la fable est composée de plusieurs types de vers qui change comme sur les vers 4 à 6 où il y a un octosyllabe « Dans le courant d'une onde pure. » puis un alexandrin « Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure, » suivie d’un décasyllabe « Et que la faim en ces lieux attirait. ».Ce qui donne aussi à la fable son dynamisme est un rejet qui accélère le rythme de celle-ci, « Que je me vas désaltérant Dans le courant, »   il se trouve au vers 13-14. Le changement de rime met en place une vigueur car au début du récit après une rime suivie l’auteur fait une rime embrasser « désaltérait » « pure. » « aventure, » « attirait. » au vers 3 à 7 et repasse sur des rimes suivies.

        En plus d’utiliser la versification, l’énergie de la fable se par la présence de la mise en scène. Nous découvrons cette structure théâtrale grâce aux didascalies internes qui nous nous des indications sur l’action que font les personnages « Un Agneau se désaltérait » vers 3,  « Le loup l'emporte et puis le mange, » vers 28Mais didascalie nous indique aussi sur l’humeur des personnages «  Dit cet animal plein de rage : » vers 8. Ensuite il y a le fait que cette fable est un dialogue comme une pièce de théâtre «Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté » vers 10, «  Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, » vers 18. Et enfin, l’auteur s’applique à respecter les règles du théâtre classique, en premier la règle des trois unités, pour l’unité  de temps nous n’avons pas d’indication par contre pour  l’unité de lieux nous savons que personnage se trouve au bord d’un courant d’eau de mer «  Dans le courant d'une onde pure. » vers 4 et que c’est à proximité d’une forêt « des forêts » vers 27. L’unité d’actions est aussi respecter car pendant la fable une seule action se fait et c’est l’inculpation de l’agneau par le loup. En dernier la règle de bienséance qui interdit tous actions contre morale sur scène, jean de la fontaine ne l’oublie car l’exécution de l’agneau se ferai hors-scène, nous pouvons le déduire par l’intermédiaire du vers 28 où le loup emporte l’agneau « Le loup l'emporte et puis le mange, ».

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