Le horla, Maupassant
Commentaire de texte : Le horla, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean Dje • 5 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 1 491 Mots (6 Pages) • 1 434 Vues
ARGUMENT 1: La paranoïa une cause de la folie du narrateur
En psychologie, la paranoïa se définie comme un trouble du fonctionnement se manifestant par une méfiance accrue de sujet et le sentiment permanent d’être en danger. Dans le Horla, le narrateur semble être sujet à de la paranoïa. Dès le début de la narration, après le passage du Trois Mates, le narrateur commence à ressentir comme une pression et un grand danger qui le guette. Par le champ lexical du danger illustré par << influences mystérieuses >>, <
ARGUMENT : La sédentarisation une cause de la folie du narrateur
La sédentarisation est d’une manière générale, un mode de vie caractérisé par une fréquence faible, voire nulle de déplacement. Le narrateur dans le Horla est beaucoup attaché à sa maison. Après le passage du Trois-Mâts, il commence à ressentir une pression continuelle et des sentiments inhabituels l’animent. Du 12 mai au 3 juin, il reste dans sa maison et son état s’aggrave. Il essaie à maintes reprises de se débarrasser de cette créature, mais en vain. Rien ne semble fonctionner et la tristesse devient une angoisse ; le narrateur ressent une menace dans le lieu le plus intime : sa propre chambre s’offre dorénavant avec un aspect inquiétant, secret. Sa folie prend de l’ampleur. Quelque chose se cache au fond de sa chambre, son « bourreau » (25 mai) se tient tout proche et se fait attendre. Le narrateur croit alors qu’un voyage lui procurerait une guérison; autrement dit, il reconnaît à un certain niveau inconscient, que ses problèmes ont leur source au sein même de son foyer. Lorsqu’il affirme en toute simplicité, « Je rentre. Je suis guéri » (2 juillet), il en est convaincu et à juste titre : s’étant éloigné de sa demeure, il s’était aussi détaché du milieu suffocant. On comprend alors qu’il voit d’une manière ou d’une autre que cette folie ne vient que du fait qu’il soit dans cette maison. Le 12 juillet, pendant sa visite à paris, il affirme se faire passer dans l’âme, de l’air nouveau et vivifiant. Cependant, quand il retrouve seul chez lui, il peuple le vide des fantômes et redevient victime de cette folie qui l’anime. Le 25 juillet, il rentre d’un voyage d’une semaine et affirme être guéri de cette excursion charmante. Mais dès son retour, ses cauchemars reviennent. Il sent des poids sur lui, se demande s’il a perdu la raison. Ceci démontre que, ce n’est qu’enfermé chez lui, qu’il est confronté à la folie du Horla. Il vit des épreuves surprenantes rien qu’a l’intérieur de sa maison qui lui font à chaque fois vivre ces situations avec Le Horla. Le Horla appelle donc à une interprétation psychanalytique, de type psychocritique, en prenant comme fil conducteur le passage d’un état névrotique à un état psychotique chez le narrateur, par le biais d’un angoisse ascendante, motivée par l’apparition progressive d’un double au sein d’un milieu familier. En restant enfermé chez lui il est tout le temps confronté à l’angoisse, à la peur. C’est d’ailleurs ce qui le fait croire que la meilleure solution serait de brûler sa maison afin de s’en débarrasser
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