Le dénouement de Médée, Corneille
Commentaire de texte : Le dénouement de Médée, Corneille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lily.frts • 1 Mai 2016 • Commentaire de texte • 489 Mots (2 Pages) • 7 689 Vues
Le dénouement de Médée, Corneille
Introduction :
Corneille a déjà connu le succès grâce à sa comédie Melite. Il cherche à écrire une tragédie et va puiser son inspiration dans l’imitation des Anciens. Il va écrire Médée en choisissant de s’inspirer de deux auteurs grecs : Sénèque qui présente une Médée monstrueuse et Euripide qui présente une Médée qui suscite la pitié. La violence de Sénèque est retrouvée dans la tragédie de Corneille, en particulier dans ce dénouement. Après avoir tué Créon et Creuse, Médée commet le plus terrible des crimes, elle tue ses enfants et s’en vante auprès de Jason. Elle repart triomphante sur son char. Nous allons voir comment Corneille crée un dénouement spectaculaire, d’abord par son extraordinaire violence, puis par la victoire écrasante de Médée.
I- Le spectacle de la violence
a. L’omniprésence de la mort
Le champ lexical de la mort très présent : « mort », « sacrifice », « mourir », « trépas », « sépulture ».
La mort est l’obsession des personnages qui créent une ambiance mortifère.
Des images spectaculaires telles que la métaphore vers 20
Déictiques
b. La violence psychologique
Périphrases qui désignent les enfants : « petits ingrats », « indignes rejetons », « ces gages », « instruments d’une fureur ».
Une déclinaison de périphrases qui peut choquer le public de par la déshumanisation, les deux parents sont absorbés par la haine, en oublient de considérer leurs enfants.
Médée insulte Jason et résume ces griefs contre ce dernier.
Jason n’est pas en reste et l’insulte avec des phrases nominales qui montre l’excès des passions.
Transition : Une confrontation entre deux personnages aussi antipathiques l’un que l’autre, ils sont tous deux pantins de passions négatives. Cependant, Médée se démarque par sa vengeance qui suscite l’admiration.
II- La victoire écrasante de Médée :
a. Deux attitudes inégales :
Symbolisée par les didascalies : Médée toujours en haut, Jason au sol. Ces didascalies sont relayées par les paroles de Médée : « Lève les yeux. »
Jason va délibérer, menacer, s’emporter mais il ne fait rien, c’est une parole creuse.
Contrairement à Jason, Médée ne fait qu’agir et parler de ces actes.
La répétition « petits ingrats » est accablante pour Jason parce que lorsque Jason parle, Médée agit : elle lui vole ses intentions.
b. Jason humilié :
Médée le nargue.
Oxymore qui montre l’inanité ou la vanité de Jason, celle-ci est très faible sans Médée.
Elle insiste sur l’impuissance de Jason et lui montre
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