Le classicisme
Compte rendu : Le classicisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chokos • 8 Février 2022 • Compte rendu • 1 013 Mots (5 Pages) • 330 Vues
Classicisme
En France, on appelle “classique” le siècle de Louis XIV, le roi soleil lors de son règne avec la construction du château de Versailles, l'art et la littérature évoluent énormément, la France connaît un changement qui caractérise ainsi cette période. Les auteurs sont mis en surveillance sous la monarchie, c’est ainsi qu' en littérature on nomme le mouvement du classicisme.
Au XIXe siècle, Stendhal un auteur français de cette période définie pour la première fois le classicisme, ce qui désigne les œuvres littéraires et artistiques qui ont enrichi l’esprit humain qui datent de l’Antiquité et du 17e siècle qui parlent à tous dans un style contemporain de tous les âges.
Stendhal comme de nombreux autres auteurs du 19e siècle, oppose ce mouvement à son mouvement contemporain: le romantisme, il considère que le romantisme, l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible. Ce qui oppose à la réflexion mise en avant par le classicisme, qui cherche à donner raison donc de fonction didactique.
La littérature classique est très vaste: quelques auteurs classiques les plus connus sont Molière, un grand dramaturge qui a écrit notamment des pièces comiques comme Le Malade Imaginaire ou encore L’avare, Dom juan, Les Fourberies de Scapin. D’autres pièces classiques sont Phèdre écrite par Racine en 1677 et Le Cid par Corneille.
Du genre poétique, le chef de ce genre est Jean de La Fontaine connu pour ses fables et poèmes Le Corbeau et le Renard, Le Lièvre et la Tortue, La Cigale et la Fourmi. Il intervient particulièrement dans le domaine du moral, il s’inspire beaucoup des textes grecs et les rendent contemporains de son époque.
Dans le genre du roman, La Princesse de Clèves, un roman psychologique écrit par Madame de la Fayette.
“Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.”
“Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.
Une merveille absurde est pour moi sans appât:
L’esprit n’est pas ému de ce qu’il ne croit pas”
Ces préceptes ci-dessus sont écrits par Nicolas Boileau, dans son poème didactique: L'art poétique, ce poème traite sur les règles fondamentales de l’écriture française.
Quelques auteurs considérés comme moralistes de ce mouvement sont Molière, Madame de Lafayette et Jean de la Fontaine, Jean de La Bruyère, François de La Rochefoucauld.
Il existe de grands principes de la doctrine classique pour convenir à cette esthétique: l’imitation de la nature, l’imitation des Anciens, la vraisemblance et la bienséance.
L’imitation de la nature est le principe dans l’art poétique classique ou encore dans les romans à avoir une ressemblance à la nature et de copier ses éléments. Il consiste à reproduire le mieux ce que l’humain peut voir et observer de la nature et ainsi cette imitation peut permettre une fonction de connaissance et d’enseignement.
Au cours du mouvement classique, on distingue les Anciens et les modernes qui s’opposent l’un à l’autre. En effet, les Anciens sont les auteurs qui se tournent vers le passé, ils croient que les auteurs de l’antiquité ont atteint la perfection de leur art, ainsi il suffit d’imiter leur art et il faut respecter ces oeuvres et non pas les modifier ou les innover comme dans les idées des modernes. D’abord cette imitation est textuelle, sous forme de poèmes, c’est ce qu’on appelle la réécriture classique, l’imitation des Anciens.
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