Le cinéma

« Le cinéma est un amusement d’ilotes, un passe-temps d’illettrés »

Depuis son invention, en 1895, le cinéma a connu une expansion fulgurante. Des frères Lumière à Spielberg, l’art cinématographique regroupe les genres les plus divers passant de la comédie à la tragédie ou de la science-fiction au documentaire. L’auteur Georges Duhamel écrivit dans les années 30 : « le cinéma est un amusement d’ilotes, un passe-temps d’illettrés » Cette citation me permet penser que l’auteur voit le cinéma comme une œuvre composée de simples images et de son qui serait une manière d’atténuer l’ennui des ignorants. Mais, le vrai problème est le suivant: le cinéma est-t-il un art à part entière ou un simple divertissement ? Pour répondre à cette question je commencerai par

Premièrement, le cinéma a toujours été un moyen de divertissement, sur ce point nous pouvons donner raison à Duhamel, c’est un « passe-temps ». En effet, les personnages et les actions nous distraits et nous font oublier nos préoccupations le temps d’un film. Le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer, les images défilent si vites qu’il ne peut pas analyser les moindres détails ou les faux-raccords, il reste subjugué par les effets spéciaux de plus en plus extraordinaire. Prenons un exemple concret : dans le film King Kong sorti en 1933, toutes les intrigues sont offertes aux spectateurs dès le début du film, et ainsi, ils n’ont besoin de fournir aucun effort intellectuel pour comprendre ce qu’ils regardent.

De plus, le cinéma n’offre pratiquement rien de nouveau, car bien souvent il reprend des œuvres littéraires, des faits historiques ou des biographies. Certes, ces scénarios produisent de grands films mais n’est-ce tout simplement pas de simple copie ? La plupart des films adaptés de best-seller sont moins bon car c’est impossible mettre 300 pages de détails dans un film de moins de deux heures. Ces adaptations connaissent plus de succès que les livres car comme je l’ai dit précédemment lorsqu’on regarde un film, il n’y a aucun effort intellectuel à faire. Mais au cours d’une lecture, c’est l’inverse. Il faut imaginer les décors, les personnages, on peut même interrompre notre lecture le temps d’une réflexion, on peut relire les passages dont nous avons mal saisi le sens. Au cinéma on ne peut pas arrêter les images, le spectateur n’a rien à faire d’autre que regarder.

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