Le cadeau

Le cadeau

La saint valentin, noël, les anniversaires, toutes ses traditions possèdent une chose en commun, le cadeau. L’ensemble des textes proviennent de la fin des années 90 jusqu'à aujourd'hui. Anne Monjaret à rédiger le document 1; il s’agit d’un article scientifique qui relate du fonctionnement du don ainsi que les différentes manières d’apprécier un cadeau. Les documents 2 et 4 traite sensiblement des mêmes thématiques; le document 2 est de Pierre-Yves Geoffard qui est un article de presse traitant la différence entre la valeur marchande et la valeur sentimentale du cadeau; et le document 4 à été dessiné par Chaunu, il y dénonce le cadeau réduit à une valeur marchande et utilitaire. Pour finir, le dernier document est un compte rendu de Cécilia Dutter du roman de Eliane Girard intitulé “Un Cadeau” qui raconte la disproportion des cadeaux faits en rapport à nos émotions. Nous allons ainsi nous interroger sur comment le cadeau combine à la fois, valeur marchande et affective. Pour cela, nous allons définir les différents aspects du cadeau : la valeur marchande, la valeur affective et la valeur symbolique.

La valeur marchande du cadeau.

Au quotidien, chaque chose que l’on rencontre possède une certaine valeur qui peut se monnayer, troquer par un autre bien. Cette valeur est aussi possédé par le cadeau que l’on essaye de trouver consciemment ou inconsciemment. Le document 3 nous explique que cette valeur marchande qui nous attire tend, nous amène à une évaluation sur l’importance que nous accorde le donateur en fonction du prix, notamment lorsque l’on offre de l’argent. Le document 4 illustre cette idée par la réduction du cadeau à une valeur marchande car les cadeaux reçus sont des achats de première nécessité, ce qui revient à considérer le cadeau par une vision utilitaire de la vie ou à une réelle nécessité économique (document 3). Ce lien qui les relie peut amener à un cadeau disproportionné en termes de valeur comme nous le dit le document 3 et lie le prix à des critères sociaux que l’on essaye d’atteindre, en trop ou pas assez. C’est pour cela que Anne Monjaret nous explique que la valeur marchande reste un élément central mais qui reste dissimulée car l’on ne veut pas que le prix d’un cadeau soit dévoilé en raison du jugement faussé que l’on pourrait percevoir. La valeur marchande est ainsi directement liée au lien affectif (document 1) et traduit les sentiments que l’on éprouve (document 3).

La valeur affective du cadeau.

Cette valeur affective associée au cadeau nous montre l'attachement à l’autre. Comme nous le montre Pierre-Yves Geoffard avec son article paru le 22 décembre 2003 à l’occasion de Noël, la valeur du cadeau se multiplie par deux lorsque l’on ajoute une valeur sentimentale. C’est ce que l’on peut retrouver dans la relation entre deux personnes, où la considération de l’un envers l’autre se retrouve à outrance, ce qui amène à un cadeau démesuré.

Cependant, le cadeau est aussi fait pour procurer du plaisir chez le destinataire, on pourrait donc parler d’un "investissement" du donateur comme le souligne le document 1. C’est ce qui manque au couple du dessin de Chaunu qui ne transmet aucun

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