Le Papyrus de Rhind

Le Papyrus de Rhind

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Le papyrus de Rhind est les plus importants documents mathématiques qui nous soit parvenu de l’Egypte ancienne, nommé ainsi d’après le nom de son acheteur. Il a écrit vers 1550 avant notre ère par le scribe Ahmès, d’où le nom qui est parfois donné de « Papyrus d’Ahmès ». Par l’abondance des problèmes traités et des calculs présentés, nous avons un bon témoignage de l’Art égyptien du calcul sur les entiers naturels non nuls, leurs inverses, et deux-tiers. Qu’est-ce que le papyrus de Rhind ?

        Ahmès indique que son papyrus est, en partie, une copie des résultats plus anciens remontant au Moyen Empire (vers 2000 av J-C). Le papyrus de Rhind contient environ 87 problèmes résolus d’arithmétiques, d’algèbres, de géométries et d’arpentage, sur plus de cinq mètres de longueur et trente-deux centimètres de large. Il a été découvert près du Ramesséum sur le site de Thèbes, et est rédigé en écriture hiératique. Il se présentait à l’origine comme un rouleau constitué de quatorze feuilles soigneusement assemblées. Il est actuellement séparé en deux bandes de trente-deux centimètres de hauteur et elles sont conservées au British Museum qui les a acquises en 1865, auprès de l’exécuteur testamentaire de A.H. A la base, elles étaient solidaires et reliées par un morceau manquant de dix-huit centimètres, les fragments de cette partie ont été achetées en 1862 ou 1863 par le collectionneur américain Edwin Smith. De plus, il contient une introduction et une table de décomposition de fractions de type 2/n. Tout ce qui contient, pour leur résolution, nécessitaient de savoir décomposer une fraction unitaire (de numérateur 1). Ainsi, une table dite « de deux », se trouve en première position sur le papyrus.

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