Le Malade Imaginaire, Molière
Commentaire de texte : Le Malade Imaginaire, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Omar Karouch • 1 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 1 169 Mots (5 Pages) • 618 Vues
Lecture linéaire n° 3 ; Le Malade Imaginaire.
Extrait Acte II scène 5, l.233-293, soit depuis : « (Il chante) Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir » jusqu’à : « Il n’y a là que de la musique écrite ? »
Introduction :
(- Phrase d’accroche : « Le théâtre est le lieu de l’illusion, du masque par excellence. … »)
- situez le contexte de cet extrait (que se passe t’il avant dans la pièce, et surtout dans la même scène ; faites des liens)
- présentez, en le reformulant, l’extrait proprement dit (présentez ce qu’il se passe – l’action représentée – mais également la/les tonalité(s) de l’extrait, et les caractéristiques de sa construction.)
- problématique : Comment se construit le subterfuge de Cléante, et comment s’expriment les sentiments des deux amants (personnages-acteurs) ? Mais plus encore, l’intérêt de cet extrait, c’est la réaction des autres personnages-spectateurs qui assistent à ce spectacle improvisé.
- organisation de l’extrait : Tout d’abord, on remarque facilement que l’on peut diviser cet extrait en 2 mouvements : un long premier mouvement correspondant jusqu’à la ligne 283 « Plutôt, plutôt mourir, plutôt mourir ! », qui est la partie chantée, et le second qui correspond au dernier tier, où le dialogue théâtral reprend avec l’intervention d’Argan qui met fin au chant. Mais on peut préciser davantage et je vous propose de voir trois parties dans cet extrait.
Premier mouvement : l.233 (Il chante) Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir » jusqu’à (l.244) « sans hésiter » ➔ le subterfuge galant
Deuxième mouvement : l.246 « Hélas, Belle Philis, Se pourrait-il… » jusqu’à la ligne 283 « Plutôt, plutôt mourir, plutôt mourir ! » ➔ expression des sentiments
Quatrième mouvement : l. 284 « Et que dit le père à tout cela ? » jusqu’à la ligne 299 « les sottises ne divertissent point » ➔ intervention d’Argan
Développement : questions d’étude linéaire pour vous guider dans votre travail :
1ère partie : Rappel de l’objectif de cette partie : montrer comment se construit le subterfuge de Cléante.
- Relevez et expliquez (analyse + commentaire) les indices qui donnent à ce discours son caractère de fiction. (Plusieurs remarques possibles).
- Relevez et expliquez (analyse + commentaire) les éléments qui donnent à ce passage sa tonalité pathétique.
- l.241-242 (« Je lève les yeux au ciel … c’est vous en dire assez. ») Quelle figure de style emploie ici Angélique/Philis ? Analysez, commentez (quelle est cette figure de style, comment se construit-elle, quel est son intérêt ici : qu’est-ce qu’elle signifie ?)
- Analysez et faites des remarques sur la réplique d’Argan.
CL partielle : un discours qui se donne les airs d’un poème galant.
Partie 2 : Rappel de l’objectif de cette partie : montrer la progression du discours qui amène à l’aveu et à l’expression très explicite des sentiments.
- étudiez le type de phrase et les temps verbaux sur les lignes 246-249 (Réplique de Cléante : « Hélas ! belle Philis, se pourrait-il que… dans votre coeur ? »)
- Etudiez la construction de la phrase l.251-253 (« Je ne m’en défends point dans cette peine extrême : Oui, Tircis, je vous aime. ») :
Quelle figure de style retrouve t’on ? mais quelle est la différence avec ce qu’on peut voir précédemment ?
- l.258-267 : (« Oui, Tircis, je vous aime. » jusqu’à « Oui, Tircis, je vous aime. »)
Quelle allure prend le faux dialogue ici ? Quelle figure de style domine ? Que penserions-nous d’une chanson dont les paroles seraient ainsi ? Qu’est-ce que cela indique sur ce qu’il se passe entre les deux personnages-acteurs ?
- l.271-273 : (« Mais, Philis, une pensée » jusqu’à « un rival, un rival… ») Par quoi le changement de tonalité dans l’expression des sentiments à venir est-il exprimé ?
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