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Le Dernier jour d’un condamné, Victor hugo

Commentaire de texte : Le Dernier jour d’un condamné, Victor hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 119 Mots (5 Pages)  •  2 361 Vues

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problématique : En quoi cette lettre permet-elle une empathie du lecteur envers le personnage? Dans quel but?"

Intro :

Livre : Le Dernier jour d’un condamné

Auteur : Victor hugo

Année : 1829 (encore la peine de mort)

Résumé : Lettre d’un condamné à mort qui écrit durant les 24 dernières heures avant sa mort il explique ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution, soit environ six semaines. Ce récit, long monologue est plein de réflexions angoissées et de souvenirs de son ancienne vie. On ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu'il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu'il subit et sur les conditions de vie des prisonniers. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme, le protagoniste insiste sur le fait que les exécution sont vécu comme des spectacles et sont très attendus par le peuple. Victor Hugo a écrit ce roman à l’âge de vingt-sept ans pour protester contre la peine de mort.

 Il faut rappeler que Victor Hugo est un écrivain et poète engagé mais aussi homme politique, il ne cesse de combattre la peine de mort Ainsi, dans son discours prononcé à l’Assemblée Constituante le 15 Septembre 1848 , il déclarera : «La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. » L’extrait que nous allons commenter est le chapitre 26 du roman, le personnage s’adresse plus particulièrement à sa fille .

Lecture expressive du texte

analyse :

I/ Un chapitre émouvant

Des émotions qui sont rendues évidentes par les types de phrases ( de nombreuses exclamatives, des interjections et apostrophes lyriques «  Ô ma pauvre enfant », « Ah ! Grand Dieu ! », « pauvre petite » de nombreuses interrogations et notamment l’anaphore «  Comment te déshabitueras-tu ? ») Le condamné est bouleversé et son écrit en traduit les marques ainsi que les nombreux changements de paragraphes.

Une adresse tragique à sa fille : adresse imaginaire « tu » / le condamné imagine les conséquences de sa mort sur la vie de sa fille :  qui s’occupera d’elle ? «  Comment te déshabitueras-tu… ? » «  Qui est-ce qui t’aimera ? », des conséquences sur son honneur et réputation «  elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi » , «  elle rougira de honte »

L’évocation des jours heureux et de scènes de vie joyeuses avec l’interrogation «  comment te déshabitueras-tu » nous donne à voir le vide qui sera laissé par l’exécution. La condamnation n’est pas seulement une sanction pour le condamné mais se répercute sur son entourage.

Le passage du « tu » au « elle » renforce l’effet de distance et peut être interprété comme le moment de la vie de Marie où le condamné sera absent.

Un père proche de sa fille, une atmosphère fusionnelle : champs lexical du corps qui donne une impression de proximité, un côté tactile.

Ces attitudes sont mises en évidence par le parallèle avec les interrogations qui nous interroge sur les conséquences de sa mort. L’absence sera d’autant plus tragique que le condamné semble être un bon père. Il apparaît comme un homme ordinaire et non un criminel, il n’est pas un monstre.

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