Laurent Gaudé, la Mort du Roi Tsongor
Commentaire d'oeuvre : Laurent Gaudé, la Mort du Roi Tsongor. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vvbvbnvnbvbv • 26 Avril 2021 • Commentaire d'oeuvre • 524 Mots (3 Pages) • 819 Vues
Laurent Gaudé est un écrivain français avec plusieurs prix littéraires, dont le prix des libraires, pour son roman La mort du Roi Tsongor, publié en 2002.
Le jour du mariage entre Samilia, la fille du roi Tsongor, et le prince Kouame, un autre prétendant arrive dans la ville, appelé Sango Kerim et déclare que c’est lui qui devrait épouser la princesse car ils se le sont promis encore enfants.
Pour éviter que le conflit naissant entre les deux jeunes hommes ne devienne une guerre, Tsongor décide de se donner la mort espérant que cela puisse les persuader de laisser tomber l’affaire complètement.
Il demande à son fils cadet – Souba, de partir et d’édifier 7 monuments représentant la personne qu’était son père à travers le royaume.
Puis à Katabolonga, son premier serviteur, il demande de le tuer, car, des années auparavant Tsongor avait massacré son peuple, et cet homme lui avait alors promis de se venger.
Mais Katabolonga ne ressent plus la même haine qu’avant, ayant passer des années avec Tsongor et étant devenu son ami et Tsongor finit par se donner la mort lui-même.
Ce n’est pas assez pour éviter une guerre entre les deux parti, alors que Samilia ne réussi à choisir entre les deux hommes, et reste de coté ne sachant que faire. Après plusieurs mois, elle finit par partir, déclarant n’appartenir à personne.
Sango Kerim, Kouame, les trois autres frères de Samilia, et les armées ayant participer à la guerre finissent par s’entre-tuer, même si la personne pour qui ils se battaient soit partie.
Souba après des années d’errance fini les 7 édifices, et n’ayant que vécu pour la dernière mission de son père toutes ces années, construit un autre palais, cette fois pour sa sœur, espérant qu’elle y vienne un jour.
J’ai aimé ce livre car je le trouve intéressant et bien écrit.
En effet, le style d’écriture de l’auteur est facile à lire, et entraînant, et réussi à décrire, autant les scènes d’action que celles d’exposition sans ennuyer le lecteur.
L’histoire est prenante, tragique et fait réfléchir, et m’a beaucoup plu car elle aborde des thèmes comme le destin, avec la famille de Tsongor, qui semble avoir une malédiction peser sur elle, puisque chacun de ses membres semble être condamné à souffrir ou à mourir, à cause des horreurs qu’a commis Tsongor dans sa jeunesse. Mais aussi on voit que ce destin est parfois crée de par les actions des hommes et de leur fierté : si Sango Kerim et Kouame aurait écouté les dernières volontés de Tsongor et abandonné l’idée de se marier avec sa fille, ils ne seraient pas morts si jeunes, et n’auraient pas entraîner avec eux leur armées et les habitants de Massaba. Le ridicule est encore plus dépeint à la fin, où l’on voit bien qu’ils ne se battaient plus pour Samilia, mais pour conserver leur fierté, comme si cela valait le prix de toutes ces vies. C’est une histoire qui montre toute l’absurdité des actions des hommes et comment cela peut amener à de véritables tragédies.
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