Laurent GAUDE-Eldorado ; la mort de l'enfant
Analyse sectorielle : Laurent GAUDE-Eldorado ; la mort de l'enfant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thoran • 17 Mars 2019 • Analyse sectorielle • 1 314 Mots (6 Pages) • 4 085 Vues
L.A. 2 : la mort de l'enfant
Présentation de l'extrait
Il s'agit du récit de la traversé de la femme qui suivait Piracci dans les rues de Lampedusa,
Début du chapitre : « […] elle rompit le silence, Et ce ne fut pas pour demander quoi que ce soit, mais pour raconter,
Elle retraça en détail, sa traversée en 2004 à bord du Vittoria, Elle parla parce qu'avant de demander quoi que ce fût, il fallait faire renaître les ombres p, 23
Thème : le récit de la mort d'un enfant sur un bateau rempli d'immigrés abandonné par les passeurs. Récit fortement inspiré à l'auteur par des faits contemporains.
Caractéristiques de l'écriture :
Récit au passé. Point de vue Interne (celui de la jeune femme) mais narrateur externe (à la 3ème personne du singulier).
Récit dramatique (expliquer le terme et son étymologie, Ambiguïté) que met en scène la mort injuste d'un enfant Ce
récit a pour but de justifier la demande de la jeune femme à Piracci, qui intervient à la fin du chapitre.
* Un récit mis en scène
- dramatisation du récit passe par un jeu sur le rythme du récit.
Récit au passé qui alterne entre le passé simple et l'imparfait et qui joue sur différents rythmes. Le but est de montrer l'angoisse de la mère face à ce temps qui passe et tue son enfant.
Relevez les repères temporels, l'emploi des temps, la structure de l'extrait Analysez,
Début du § : passé simple. Annonce du « premier mort »
- l. 1-5 : "D'abord" "puis ", " bientôt" Passé simple prédominant.
- Première partie de cette nuit, Le premier mort pousse aux premières. Récit neutre
- l. 6-8 ; passage à l'imparfait qui marque un sommaire. Le temps du récit est court mais marque un temps long, bien
qu'indéfini, dans la réalité.
- l. 9-21 : Tentative pour réanimer son enfant. Alternance entre l'imparfait qui marque l'absence de réaction de l'enfant et le passé simple qui correspond aux actions de la femme pour faire réagir son enfant.
Opposition également marquée par le sens des verbes.
- verbes d'actions pour la mère : « serrait » l. 8, « essaya » l. 12, « l'appela, le secoua, lui tapota » l. 17 (rythme ternaire qui marque la succession rapide des événements)
- verbes d'état, verbes marquant l'immobilisme pour l'enfant : « semblait » l. 10, « dormir » l. 10, ne réagit pas » l. 13 Composition des phrases qui opposent une action de la mère et l'absence de réaction de l'enfant. « elle.. mais il » (l. 9, 13, 14)
- l. 22-26 : Ralentissement du rythme du récit. Passage à des phrases nominales : le temps n'est plus dénombrable.
Utilisation de termes marquant le manque, l'absence : « Sans […]. Sans […] Rien » Insistance sur la durée : « la
révolution lente et répétée » l. 24-25.
- l, 27 mort de l'enfant passage au passé simple.
- l. 28-30 : Imparfait. Utilisation du participe présent, déroulement de l'action, longueur. Le temps semble ralentit par l'absence de temps personnels. (Remarque : l'enfant est devenu objet de l'action (lui) alors qu'il était encore sujet dans l'épisode précédent (il)),
- l. 30-34 . Passage au plus-que-parfait. Ici, le temps a la même valeur que le composé.
- l. 35-38 « Plus tard » l. 35, « à nouveau » l, 35, «répétant » l, 35. Repères temporels indiquant la succession des
événements, la durée. Longueur de la femme à comprendre la mort de son enfant. Refus d'accepter.
- l. 39-44 • « Et puis » l. 39 Rupture dans le récit. Retour au passé simple, Actions qui se succèdent, Passé simple, plus- que-parfait
- l. 45 : fin de l'épisode. Imparfait qui montre que l'action n'est toujours pas finie aujourd'hui.
- Ce récit de la mort de l'enfant est un long sommaire de ces heures passées dans le bateau. Cependant, on peut noter
des variations dans le récit avec l'alternance de moments très longs et de scènes plus courtes (le réveil, la découverte de
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