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La princesse de Clèves, commentaire composé, scène du portrait

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Par   •  11 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  577 Mots (3 Pages)  •  331 Vues

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Commentaire composé LL6

En quoi ce portrait dresse-t-il le portrait élogieux d’une jeune fille d’exception ?

I. L’organisation du portrait

A. Un effet d’attente
Les premières phrases de l’extrait créent un effet d’attente

Son nom n’est pas révéler au début mais seulement à la fin ce qui suscite de l’intérêt du lecteur. On la découvre à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans.

-formule impersonnelle (« il parut alors une beauté à la cour ») qui met en valeur le sujet.

-désignée par le non « une beauté́ » avec l’article indéfinise « une » qui prolonge le mystère de son identité́.

-l’importance du regard sur l’héroïne « qui attira les yeux de tout le monde » « elle donna de l’admiration »

-un effet d’attente accentué avec une pause dans le récit pour revenir sur le passé et l’éducation de la jeune fille.

-mise en valeurs de l’héroïne par l’auteur dévoilant petit à petit ses qualités

B. Un modèle de perfection -incarnation de la beauté́

-superlatif et hyperbole du registre épidictique

- se fait remarquer dans un lieu d’exception : la cour, suscite une admiration

-son statut social qui est présenté comme entant exceptionnel. Même maison que le vidame de Chartres et « une des plus grande héritière de France », « un des plus grands parti en France » (superlatif)

-un portrait en quelque sorte abstrait qui fait référence aux canons de la société, aucune précision n’est donnée. Sa beauté est davantage mise en valeur.

- une beauté idéale qui fait rêver le lecteur par touches successives tout cela amène à une idéalisation du portrait.

II. une éducation hors du commun

A. Une mère d’exception

Une mère d’exception qui a toute les qualités. Ses qualités morales apparaissent dans une énumération mise en valeur par l’adjectif qualificatif « extraordinaire », le bien, la vertu et le mérite

-on ressent une implication de Mme de Chartre qui s’est consacré à l’éducation de sa fille même si c’était à l’encontre la cour : « plusieurs sans revenir à la cour ». Cette implication apparait aussi dans un lexique de l’éducation « donné ses soins », « travailla », « cultiver »... Car avant il faut savoir que les jeunes filles au XVIIème siècle était éduquées au couvent ou par une autre personne qualifié.

B. Une éducation originale

A travers Mme de Chartres on ressent beaucoup la narratrice qui apparait avec le présent de vérité général qu’elle introduit dans certaines phrases « la plupart des mères s’imaginent », « les malheurs domestiques où plongent les engagements », « qui est d’aimer son
mari ». Cet emploi transmet un jugement critique de la romancière sur l’éducation traditionnelle des jeunes filles qui repose sur l’évitement des sujets comme l’amour.

Plusieurs principes vont être évoqué ;

-Pour plaire en société il faut : « cultiver son esprit et sa beauté »

-Des valeurs morales : la vertu

-« parler franchement des dangers de la vie » on reconnait ici madame de la Fayette

-Elle l’a préparé à la vie conjugale en lui disant d’éviter les dangers de l’amour.

-elle lui apprend à ne pas céder à céder a ses sentiments pour la mettre en garde contre soi-même « une extrême défiance de soi-même »

Dans sa démarche persuasive elle est très habile. Ce qui traduit une forme de compréhension de la jeunesse de sa part. On comprend que ce n’est pas fondé sur la contrainte mais sur la franchise et la confiance réciproque.

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