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La muse du département, Balzac

Dissertation : La muse du département, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2019  •  Dissertation  •  952 Mots (4 Pages)  •  714 Vues

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Exposé français: « la Muse du département », BALZAC (1842)

Introduction:

La Muse du départements est un court roman, écrit en 1842 par Honoré De Balzac. Ce texte permet de créer un pont entre les diverses sections de la Comédie humaine (célèbre oeuvre du même auteur) telles que: les Scènes de la vie privée, les Scènes de la vie parisienne et enfin les Scènes de la vie de Province.

Ce roman raconte l’histoire de Dinah de La Baudraye, belle et brillante jeune femme, manquant de fortune pour assouvir son désir de gloire et de succès. De ce fait, elle épouse un homme à la fois ambitieux et contrefait qui quant à lui à suffisamment de fortune mais manque de la gloire que pourrait lui apporter une belle femme. Grâce à ce mariage, Dinah peut se donner un salon célèbre sur la province entière où elle reçoit les personnages les plus brillants.

Dans ce passage il s’agit de deux gloires de Sancerre établies à Paris, le médecin Horace Bianchon et le journaliste Etienne Lousteau qui étant élégant, désinvolte, superficiel, mondain cynique et spirituel représente le portrait type du journaliste tel que Balzac l’a composé dans l’ensemble de la Comédie humaine.

Dans cet extrait, on peut voir que Dinah se désole de la monotonie et l’ennui de sa vie. Son succès local ne lui suffit plus.

Question 1:

Quels aspects de la société provinciale Balzac stigmatise-t-il principalement ?

Le premier aspect de cette société provinciale est la monotonie qui engendre un ennui qui pèse sur l’existence à tel point que la beauté de Dinah en est entaché. Elle a de belles paupières mais flétries par l’ennui ainsi que des rides alors qu’elle ne que 29 ans, elle se couperose aussi très promptement. La métaphore du coing qui jaunit veut dire que sa vie est arrivée à maturité, qu’elle ne se développera plus et ne changera plus. Celle du coing qui verdit montre que sa vie a arrêté de changer et de se développer avant même qu’elle soit devenue mûre donc avant même qu’elle n’ait véritablement commencé. Ces métaphores se rapportent à la monotonie et à l’impossibilité de développement personnel ou de changement. La triple répétition du mot même (ligne 29) va dans le sens de la monotonie car cela prouve que rien ne change et rien n’évolue.

Le deuxième aspect est le désespoir. L’image du tuf sur lequel repose l’existence mais en avant l’imperfection de la vie de par le fait que le tuf est une pierre poreuse donc remplie de trous qui sont impossible à combler et dans lesquels stagnent des pensées qui ne sortiront jamais et n’auront jamais d’impact car la province qui représente le terrain potentiellement fécondable pour ces pensées ne s’y apprête pas. La métaphore des fleurs fanées reste dans la continuité du désespoir car étant usées par l’ennui rien ne pourra les faire fleurir à nouveau. Finalement, l’image des âmes désertes prouvent qu’il n’y a que le vide et l’ennui dans cette société provinciale où tout espoir de succès plus étendus est réduit à néant.

Question 2:

Quelles forces,

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