LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La mort dans le roman

Dissertation : La mort dans le roman. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2019  •  Dissertation  •  1 537 Mots (7 Pages)  •  680 Vues

Page 1 sur 7

Le roman est depuis le Moyen-Age un genre littéraire qui a su traverser les époques, porté par de nombreux auteurs qui ont su y apporter une constante évolution. Le roman présente une multitude de sous-genres (historique, policier…) qui se différencient par plusieurs facteurs (narration, personnage, histoire…), cependant ces derniers présentent tous un thème commun : la mort. Quel que soit sa forme, la mort est présente dans la quasi-totalité des romans. La disparition d’un personnage dans une œuvre peut mettre en lumière de nombreux aspects de cette dernière. Nous pouvons donc être amenés à nous poser la question suivant : Pourquoi peut-on dire que la que dans un roman, la mort d’un personnage est révélatrice ?. Nous répondrons à cette question en trois parties. Premièrement nous montrerons que la mort d’un personnage peut être porteuse de sentiments révélateurs quant au personnage personnage concerné, nous verrons ensuite qu’elle peut être révélatrice de la vision de la mort de l’auteur avant de montrer qu’elle peut être révélatrice d’un climat social.

L’une des principales raison qui font la réussite d’un personnage est la transmission de sentiments tel que le dégoût ou l’affection portés par le lecteur à son égard. Ainsi, lorsque ce personnage meurt, révélateur de la personnalité et/ou du vécu de ce dernier sont poussé à leur paroxysme.

Tout d’abord, la mort d’un personnage peut généré du chagrin chez le lecteur, de la tristesse.

En effet, de nombreux auteurs font mourir leur personnage de manière émouvante, pathétique de manière à faire ressentir de la pitié ou éprouver de la compassion envers un personnage attachant.

Nous pouvons par exemple cité Le père Goriot (1835) de Balzac où l’auteur nous met face à la mort pathétique d’un vieillard agonisant dans une profonde solitude provoquée par la honte de sa famille qui ne le côtoie que pour ses richesses à son égard. La mort de Goriot est ainsi à l’image de sa vie vécu dans la solitude. La mort de cette bonne personne ne peut donc que générer compassion et pitié chez le lecteur. Nous pouvons aussi cité la mort de Gervaise dans Germinal (1876) de Zola. Cette dernière sombre dans la folie avant de mourrir de faim dans la misère, ruinée par ses amants et avec l’atroce souvenir de la mort de son mari.

Lorsque la mort est décrite de manière réaliste, pleine de détails elle peut aussi causer du dégoût chez le lecteur. Le suicide de Madame Bovary (1857) de Gustave Flaubert révéle les aspects les plus sordides de la mort durant son agonie : « La langue toute entière lui sortit hors de la bouche ».

Nous pouvons aussi cité Au Bonheur des dames d’Émile Zola (1883) où Geneviève Baudu abandonnée par son mari ‘éteint à petit feu, le corps mangé par la maladie et la dépression. Elle est amaigrie, sale, repoussante et reste agoniser dans son lit. Son état déplorable et sa souffrance peut facilement transmettre du dégoût chez le lecteur. Sa mort et elle aussi révélatrice de sa personnalité, en effet elle meurt d’amour après avoir été délaissée par Colomban l’amour de sa vie.

Cependant, si les sentiments portés par la mort sont souvent négatifs, ils peuvent aussi être positif. Ainsi la mort d’un personnage peut véhiculer un sentiment d’admiration envers ce dernier. En effet un personnage issu d’un roman héroïque (à l’image des épopées antique) est souvent destiné à mourir de manière tout aussi admirable, elle pourra alors ce sentiment.

Par exemple dans Les Misérables de Victor Hugo (1886), la mort de Gavroche, symbole du peuple et de sa révolution tué par un garde national pendant qu’il aidé les insurgé en ramassant leurs balles peut être vu comme une mort héroïque malgré l’insouciance de son acte. Cet acte de bravoure pour son jeune âge nous révèle le héros qu’il a toujours eu en lui. C’est aussi le cas pour Johnny Smith, le personnage principal de Dead zone (1979) écrit pas Stephen King qui se sacrifie en dévoilant le vrai visage du président Grec Stillson qui aurait causé de nombreux dégâts à travers le monde sans son intervention. Son sacrifice est donc lui aussi source d’admiration chez le lecteur et nous révèle une nouvelle fois un véritable héros.

Nous pouvons donc dire que la mort d’un personnage et les sentiments entraînés sont révélateurs de la vie et de la personnalité de ce dernier.

Nous

...

Télécharger au format  txt (9.1 Kb)   pdf (43.8 Kb)   docx (10.6 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com