La fêlure

COMMENTAIRE extrait 1

La fêlure

I) Un excès de folie qui s’exprime par une tentative de viol et de meurtre 

A) Une tentative de viol et de meurtre

- Prise de parole de Flore : que des négations = elle ne veux pas avoir une telle relation avec Jacques. 

- Importance du sens auditif : “muet” “l’entendait pas” “ne l’écoutait pas” “léger cri” “sans parole” = c’est un discours de sourds, Jacques n’écoute rien et les paroles / cris de Flore ne changent rien. Flore est la seule à prendre la parole. Jacques, dans sa détermination et dans sa pulsion, semble être démuni de la parole. (Animalisation de Jacques car les animaux ne parlent pas). 

- Animalisation de Jacques : “mâle” qui réduit cet être humain à son sexe. “ça ne pense qu’à ça les hommes”. “haletant” “férocité””d’un bon”

- Champ lexical du corps : “mains” “lèvres” “bouche” “profonde” (allusif) “seins”

- Champ lexical de la violence : “la guerrière” “cabrée” “batailleuse” “léger cri” "disputaient" “empoigner” “arracher” “jaillir”

Deux termes réunissent ces deux champs lexicaux : “étreinte brutale”. 

B) Un excès de folie

- En animalisation : “au galop”

- Champ lexical de la direction : “le ramena à droite “ “se lança à gauche “ “il dévala” “il buta” DONC il est perdu. 

- Il est hyperactif, champ lexical d’actions physiques : “grimpa, descendit encore”

- “un labyrinthe sans issue” (oxymore) = métaphore de son esprit fou, c’est perdu d’avance = il ne va pas s’en sortir. 

- “où tournait sa folie”, le narrateur affirme que son personnage est fou. 

II) Un texte naturaliste qui nous fait entrer dans l’esprit du personnage

A) Un texte naturaliste 

- Descriptions / objectivité / des faits

- Des mots crus

- Pas de compassion 

B) Le narrateur nous fait entrer dans l’esprit du personnage en pleine crise de folie

C’est bien écrit, très soutenu, 

Zola rentre dans l’histoire : discours indirect libre “Ah ! oui, tout ce monde qui passait, le continuel flot” = Zola s’exprime à la place de Jacques. 

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