La cause palestinienne.

    Le meurtre de la journaliste palestinienne, puisque ça en est un, par des soldats israëliens, réalimente le brasier d'un conflit qui n'a cessé de brûler. J'attire aujourd'hui votre attention sur l'immondicité des crimes commis par l'armée israëlienne. Il est l'heure d'unir nos voix, avant qu'il ne soit trop tard, pour interpeller la Cour pénale internationale. En elle se place un de nos derniers espoirs de justice, de paix et de liberté pour le peuple palestinien.

    Ce conflit, guerre tristement incontournable, perdure dans le sang et les larmes depuis près de huit décénnies. Opposant deux peuples pour une même terre, il débute en 1948, au sortir de la Seconde Guerre mondiale et de la tragédie s'étant abbatue sur la communautée juive.

    Dans une société occidentale, où le droit des peuples à l'autodétermination n'a cessé d'être proné, il est surprenant de constater l'indifférence avec laquelle cette dernière évoque le conflit israélo-palestinien. Pire même, la majorité de ses pays apporte son soutien au colon israëlien.

    La cause palestinienne n'attend pas que les plus grandes puissances de ce monde se rangent de son côté, elle naît dans le coeur et la raison de tous ceux qui aiment la justice, la paix, et la liberté.

    Se battre pour les droits du peuple palestinien ne relève en aucun cas d'un quelconque appel à la haine et au conflit armé. L'objectif n'est pas non plus d'exporter celui-ci dans le reste du monde par un comportement agressif et infondé envers la communauté juive. L'antisionisme, en réponse à ce que se plaisent à dire beaucoup de chefs d'états, n'est pas une forme d'antisémitisme. Il est primordial de savoir faire la distinction entre les agissements meurtriers d'un Etat et le peuple lui-même. De nombreux juifs prennent d'ailleurs part à la lutte pour la cause palestinienne. Cette lutte, à l'échelle individuelle, doit principalement s'axer sur un boycott économique d'Israël. Une non-consommation des produits importés de ce pays, suivie par un nombre non-négligeable de personnes, entraineraît des pertes importantes pour Israël. Ce processus revient à infliger des sanction séconomiques indirectes que les principales puissances et leurs organisations refusent de prendre.

Une autre façon d'agir, aussi simple, se dessine. Chacun doit, à son échelle, savoir informer la plus large partie possible de son entourage sur le conflit. Plus la part de la population indignée par le 0sort de la Palestine s'aggrandira, plus les chances de voir les gouvernements s'opposer à Israël apparaitront.

La principale force de l'Etat d'Israël repose sur le soutient des Etats-Unis. Dès lors que les américains n'auront plus intérêt à assurer la légitimité d'Israël, le rapport de force entre les deux nations en sera grandement destabilisé. La lutte pour une nation unie, un Etat palestinien dans lequel cohabitent paisiblement deux peuples, se remplira d'espoir. Une nation sans discrimination, sans affrontements, sans crimes. Une nation de patage, de fraternité et de respect.

Je suis malgrè tout bien conscient que cette nation, en raison des antécédents entre les deux peuples, ne se construira pas en une nuit et qu'il faudra compter sur le temps, le bon sens, et la volonté de chacun.

    J'espère, j'espère toujours voir la paix dans la justice se lever à l'horizon, et je vous parle, avec le coeur et la raison.

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