La bruyere
Fiche : La bruyere. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar katelianes • 14 Juin 2022 • Fiche • 1 237 Mots (5 Pages) • 283 Vues
Lecture linéaire 1 , Chapitre 8 remarque 74
Introduction :
La Bruyère est un auteur classique du 17éme siècle comme la Roche Fouqeau ou Madame de la Fayette. Dans les caractères La Bruyère écrit sur la morale et la réflexion de l’homme en y rajoutant un ton humoristique. La première publication des caractères est en 1688 et va jusqu’en 1696 puisqu’il le retravaille tout le temps en ajoutant ou en supprimant certaines remarques. Ce livre est donc l’œuvre d’une vie . La remarque que nous allons étudier est la remarque 74 qui se situe dans le livre 8 (de la cours).
LIRE LE TEXTE
Problématique : Comment la Bruyère, en brouillant les pistes nous livre un témoignage sur le comportement des courtisant ?
Mouvements :
1) Portrait morale des jeunes gens : du début jusqu’à «l’eau-forte »
2) Description physique des Hommes : de « Les femmes du pays » à « leur visage »
3) Rapport des habitants avec la religion : de « Ces peuples » à « le prince adorer Dieu ».
4) La clé de l’énigme : de « Les gens » jusqu’à la fin.
1) L’on parle d’une région où les vieillards sont galants, polis et civils; les jeunes gens au contraire, durs, féroces, sans mœurs ni politesse:
La Bruyère est un observateur impartial car il ne dit pas « je » mais « on ». Il ne se différencie pas d’une globalité. « L’on parle », reproche d’avoir le ton de la conversation. L’auteur va brouiller les pistes car il utilise des termes géographiques : « région » mais également d’autres mots dans le texte. Antithèse entre « les vieillards et les jeunes gens ». Il s’intéresse à une classe d’âge, visible par le comportement social. Chant lexical de la relation sociale : « galant, polie, civil ». Rythme ternaire, c’est à dire une description avec ces 3 mots. Amplification de la description des jeunes gens visibles car il y a plus de syllabes : « durs, féroces, sans mœurs ni politesse ». Il décrit le comportement des des vieillards et le trait de de caractère. Les « : » vont nous indiquer la raison.
ils se trouvent affranchis de la passion des femmes dans un âge où l’on commence ailleurs à la sentir; ils leur préfèrent des repas, des viandes, et des amours ridicules.
Sorte de bestialité car le mot « féroces » renvoie au mot « viande ». Le ridicule renvoie à l’homosexualité qui est condamnable à l’époque.
Celui-là chez eux est sobre et modéré, qui ne s’enivre que de vin: l’usage trop fréquent qu’ils en ont fait le leur a rendu insipide; ils cherchent à réveiller leur goût déjà éteint par des eaux-de-vie, et par toutes les liqueurs les plus violentes; il ne manque à leur débauche que de boire de l’eau-forte.
La morale classique se voit par la retenue et la modération. Chant lexicale de l’alcool : « vin, eau de vie, liqueur ». Décalage à la notion de sobriété : « ne s ‘enivrer que de vin » avec la négation. Gradation : « vin, eau de vie, liqueurs les plus violentes ». Condamnation morale très forte avec « débauche ». « eau forte » veut dire qu’ils boivent juste pour être ivre.
2) -Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu’elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs épaules, qu’elles étalent avec leur gorge, leurs bras et leurs oreilles, comme si elles craignaient de cacher l’endroit par où elles pourraient plaire, ou de ne pas se montrer assez.
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