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LEVISTRAUSS

Commentaire de texte : LEVISTRAUSS. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 220 Mots (5 Pages)  •  581 Vues

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Littérature : DM

COEN

LEA

1ERE1

QUESTION D’INTERPRETATION : Comment Claude Lévi-Strauss s’oppose-t-il à la critique morale de l’anthropophagie ?

Si « Le barbare c’est d’abord l’homme qui  croit à la barbarie » d’après Claude Lévi-Strauss ; alors l’anthropophage c’est d’abord l’homme qui croit à l’anthropophagie et il est certain que cette croyance n’est pas partagée par l’ensemble du monde, ce qui laisse à envisager des critiques faites à propos de cette pratique pour le peu ordinaire. C’est pour cette raison qu’à travers son récit de Race et Histoire Claude Lévi-Strauss va s’opposer aux critiques morales faites sur l’anthropophagie. Mais comment s’oppose-t-il à ces critiques morales ?

Les hommes semblent refuser d'accepter les différences culturelles, mais les différences culturelles sont naturellement causées par la façon dont ils socialisent. En fait, ils ont longtemps eu tendance à rejeter les étrangers avec peur. Par conséquent, les termes" barbares " et " sauvages" sont tirés d’univers animal et naturel, donc en dehors de la culture et des humains. (Paradoxalement, c'est exactement ainsi que ces mêmes «barbares» réagissent aux étrangers). De ce fait, les sociétés humaines ont tendances à rejeter et à dénigrer les pratiques anthropophages car ils n’arrivent pas à faire preuve de relativisme culturel. OR,  Lévi-Strauss publie en 1952 Race et Histoire ou il explique  le sentiment de l'inégalité des cultures et  le rejet des pratiques anthropophages, qui sont perçues comme « horrifiante » et « dégoutante ».

 Dans le premier paragraphe de son récit, l’auteur va  transmettre à ses lecteurs ce qui est la cause de l’anthropophagie. En effet, Lévi-Strauss va dès la première phrase de son récit ce focalisé sur le sujet qu’il intéresse : « Prenons le cas de l’anthropophagie » en montrant les aspects négatifs qu’il peut ce caché derrière cela, comme si c’était une stratégie pour amener le lecteur à réfléchir et à changer d’avis sur cette pratique car il se sert des critique faites à propos de l’anthropophagie pour par la suite mettre en avant les cotés positifs dans le but de minimiser les critiques. Par la suite il va donner la première cause de cannibalisme en  prenant l’exemple de la famine car pour lui c’est un besoin psychologique que de ce nourrir il dit : « s’explique par la carence d’une autre nourriture animale » ; « proprement alimentaire »  ou encore « fringale » ; qui font directement référence à la faim et donc un besoin vital, définit même comme de différentes pulsions humaines dans l’unique but de ce nourrir et donne l’exemple des « iles polynésiennes ».

 L’auteur justifie cette pratique sanguinaire par le biais du manque conséquent de nourriture à l’époque et le fait que : « la famine peut entrainer les hommes à manger n’importe quoi »  en donnant l’exemple des camps d’exterminations : « l’exemple récent des camps d’extermination le prouve ». On remarque déjà, à travers son discours approfondis et ces exemples  précis, que Lévi-Strauss tente du mieux qu’il peut de défendre ces pratiques anthropophages tout en mettant à égalités des exemples que la populations humaines ne critiquer pas : tel que les camps d’extermination, pour essayer de montrer au monde entier que certes ce n’est pas quelques choses de communs, mais qu’en réalité ça ne l’est  pas plus que d’autre. Autrement dit , il essaie de transmettre à ses lecteurs et au monde entier une façon de voir les choses différemment, il essaie de leur montrer qu’avant de juger une pratiques comme celle-ci, il faut comprendre et savoir quel en est la raison et ils les amènent à savoir faire preuve de relativisme culturel. De plus, Lévi-Strauss fais le parallèle entre l’homme ethnocentrique, c'est-à-dire celui qui à pour référence uniquement  sa façon de vivre et pour qui les différences sont perçues comme « barbare » ; « sauvage » car au début de son récit il dit «  pratiques sauvages », et entre l’anthropophagie positive c'est-à-dire un choix de vie et de façon de vivre et un besoin vital. Ce parallèle nous amène à remarqué en tant que lecteurs que finalement cette pratique peut être une sorte de cannibalisme ritualisé.

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