LES AMOURS, Pierre de Ronsard, 1555
Analyse sectorielle : LES AMOURS, Pierre de Ronsard, 1555. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Super Bn • 12 Septembre 2018 • Analyse sectorielle • 3 781 Mots (16 Pages) • 5 008 Vues
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LES AMOURS, Pierre de Ronsard
1555
Table des matières :
Choix de la couverture……………………………………………..p. 3
Préface……………………………………………………………………. p. 4
Poème n°1………………………………………………………………..p. 5
Poème n°14……………………………………………….……………..p. 7
Poème n°22………………………………………………….…………..p. 9
Poème n°25……………………………………………… ……………..p. 11
Poème n°47……………………………………………….……………..p. 13
Poème n°49………………………………………………….…………..p. 15
Poème n°62……………………………………………….……………..p. 17
Poème n°63………………………………………………….…………..p. 19
Poème n°104………………………………………………..…………..p. 21
Pour la couverture de cette anthologie j’ai choisi Les trois âges de la femme de Hans Baldung Grien entre 1509 et 1511. Je l’ai choisi car il représente la beauté de la femme que décrit Pierre de Ronsard dans ces poèmes avec ses formes rondes, ses cheveux ondulés et soyeux, sa peau lisse et claire. De plus le cadavre présent à droite de la femme correspond au thème que je vais aborder : la souffrance amoureuse et la mort amoureuse. Le cadavre est donc un symbole de souffrance, d’autant plus que nous pouvons remarquer le sablier qu’il tient dans sa main au-dessus de la tête de la jolie jeune femme qui nous montre le temps qui passe : les relations amoureuses qui se brisent. Nous pouvons voir un voile qui passe autour de la femme et qu’attrape le cadavre, le voile est un symbole de désir, c’est le désir de Pierre de Ronsard de cette jeune femme qui va lui faire subir de la souffrance amoureuse et le poussera parfois dans ces poèmes a la mort et au suicide.
Préface
Grace au recueil de Pierre de Ronsard, Les Amours, nous allons réaliser une anthologie poétique sur le thème de la souffrance amoureuse. Pierre de Ronsard, né le 11 septembre 1524 dans la région du Centre-Val de Loir et décédé le 27 décembre 1585. Pierre de Ronsard est un poète emblématique du XVIe siècle connu essentiellement pour ses poèmes en sonnet mais également sur l’amour.
La souffrance amoureuse représente des sentiments intenses que l’on peut exprimer à travers différentes manières, grâce à nos expressions corporelles, des discours mais aussi par la communication écrite qui permet de garder une trace de nos sentiments comme le fait Pierre de Ronsard dans son recueil Les Amours.
Je pense que nous pouvons nous intéresser au thème de la souffrance amoureuse car Pierre de Ronsard nous montre lune facette sombre de l’amour, il n’idéalise pas l’amour il le rend même impossible et triste, ce qui, nous adolescent nous montre un retour à la réalité et nous permet de nous rendre compte que l’amour comme nous l’imaginons n’est qu’un idéal.
Nous consacrerons donc cette anthologie à la réponse de la problématique : L’amour charnel, à cause de souffrance peut-elle mener à la mort ?
Pour répondre à cette problématique nous étudierons dix poèmes du recueil Les Amours de Pierre de Ronsard, qui seront les suivants : n°1, n°14, n°22, n°25, n°47, n°49, n°62, n°63, n°104.
Pour chaque poème nous ferons un lien entre l’œuvre choisit illustrant les poèmes ainsi que le thème de cette anthologie.
Ces poèmes grâce à des approches différentes nous permettrons de nous montrer que la souffrance amoureuse peut nous pousser à une mort quasiment inévitable.
N°1
J’ai choisi l’œuvre Le Martyre de Saint Sébastien, d’Eugène Delacroix peinte en 1836. Eugène Delacroix est né en 1798 et décédé en 1863 est un peintre français issu du mouvement artistique du romantisme. J’ai fait le choix de cette œuvre car elle représente un homme mort sous les flèches, Pierre de Ronsard dans son poème fait référence à l’arc d’un archer qui symbolise l’amour. Cependant les flèches de cet arc vont le tuer « D’avoir au flanc l’aiguillon amoureux, Plein du venin dont il faut que je meure. »
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Poème N°1 :
Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte,
Comme il m’assaut, comme il se fait vainqueur,
Comme il renflamme et renglace mon coeur,
Comme il reçoit un honneur de ma honte,
Qui voudra voir une jeunesse prompte
A suivre en vain l’objet de son malheur,
Me vienne voir : il verra ma douleur,
Et la rigueur de l’Archer qui me dompte.
Il connaîtra combien la raison peut
Contre son arc, quand une fois il veut
Que notre coeur son esclave demeure :
Et si verra que je suis trop, heureux,
D’avoir au flanc l’aiguillon amoureux,
Plein du venin dont il faut que je meure.
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Ce poème en sonnet en décasyllabe est composé de deux quatrains et deux tercets, avec des rimes en nous remarquons dans les deux premières strophes des rimes embrassées (->B, A, A, B « surmonte », « vainqueur », « cœur », « honte » v. 1-2-3-4). J’ai utilisé ce poème pour mon anthologie car j’ai d’une part appréciée la référence de l’arc de cupidon et le venin qu’il considère comme l’amour mais aussi la raison de sa mort. Ronsard dans le vers n° 14 « plein du venin dont il faut que je meure » pense et exprime son besoin de mourir à cause de la souffrance de l’amour qu’il exprime en décrivant cet amour comme un venin qui l’empoisonne. L’utilisation de l’anaphore « comme il » dans les vers n° 2,3,4 montre ce que son amour le brise au niveau sentimental (« cœur ») et de sa fierté (« honneur »).
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