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L’Assommoir, d’Emile Zola

Commentaire de texte : L’Assommoir, d’Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  561 Mots (3 Pages)  •  1 218 Vues

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Introduction :

L’Assommoir est un roman d’Emile Zola publiée en 1877, il s’inscrit dans le registre naturaliste. Nous allons étudier un passage de ce roman dans le chapitre 13, nous allons tenter de comprendre comment l’auteur décrit l’enfer vécu par Gervaise dans la fin du roman ? Pour cela je vais procéder en 2 parties qui traiterons respectivement de la mort de Gervaise et des inégalités sociales.

Partie I :

Tout d’abord, Gervaise est touchée par un processus de déshumanisation de la part de Zola, elle est sans cesse victime de comparaison aux animaux tel que le chien « niche », ou un animal de la ferme dormant sur de « la vielle paille », puis aussi à un rongeur quand il emploie les termes « son trou ». Cela rabaisse Gervaise au stade d’animaux sauvage qui ne sont pas considérés comme humains. L’emploi du champ lexical de la mort contribue à cette déshumanisation qui l’emmène donc vers sa fin avec des termes comme « creva », « en finir ». La personnification de la mort vient également accentuer cet effet de déshumanisation « devait la prendre petit à petit » ou encore « en la trainant »

Ensuite, Gervaise fait l’objet de certaines humiliations de la part de l’auteur, ce dernier emploie de l’argot car elle n’est pas digne d’être désignée par un langage plus soutenu il emploie donc des expressions familières telles que « claquait du bec » ou « de sales commissions ». L’emploie de certaines hyperboles comme « la Terre ne voulait pas d’elle » sont des passages cherchant clairement à humilier Gervaise et rendre le personnage encore plus mauvais et détestable. Le rythme ternaire prononcé dans l’expression « misère, des ordures et des fatigues de sa vie » s’inscrit également dans le registre du pathétique et donc de l’humiliation du protagoniste.

Enfin, Zola nous compte à travers son personnage, une mort solitaire et qui semble durer une éternité, sa « sacrée existence » prouve la vie fade et solitaire que Gervaise a menée, cet élément appuie sur l’idée de longueur et de solitude. C’est néanmoins la première phrase du texte qui nous met sur la piste « Gervaise dura ainsi pendant des mois ». L’accumulation de termes comme « un matin » « un soir » « maintenant » prouve également la durée du calvaire enduré, sans idée précise de temps, l’auteur veut nous faire comprendre que ce supplice dura très longtemps.

Partie II :

Mis en avant de la vie misérable de Gervaise grâce à des éléments stylistiques : « mourrait un peu de faim tous les jours » (hyperbole) « ventre vide » (déshumanisation) « claquait du bec » (argot)

Vie misérable mais également mort misérable -> explication + illustration de la mort misérable de Gervaise par des citations et des éléments stylistiques.

Conclusion :

Au cours de ce texte, Emile Zola nous expose que Gervaise mène une vie triste, solitaire ainsi qu’une mort pathétique à l’effigie de sa vie. Beaucoup d’éléments nous font comprendre le contexte de la mort de Gervaise ainsi que les inégalités sociales qui sont insérées dans le texte. Il ne cesse de se renouveler en termes d’éléments stylistiques et laisse des messages qu’il laisse au lecteur la finesse de découvrir. On peut rapprocher ce passage de certaines situations qui étaient déjà vécus à l’époque dans certains pays et que Zola essaye de dénoncer au sein de ce passage.

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