L'imagination dans les fables de La Fontaine
Dissertation : L'imagination dans les fables de La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jjdu94 • 3 Décembre 2020 • Dissertation • 412 Mots (2 Pages) • 2 104 Vues
DISSERTATION malencontreusement
L’imagination, un outil au service de la pensée qui prépare le lecteur à la réflexion.
En effet la fiction réjouit, diverti et séduit le lecteur qui prend du plaisir à lire le récit. Le fabuliste Jean De La Fontaine va dans ces fables introduire la notion de plaisir et utiliser cet outil a l’avantage de ce dernier. Dans la laitière au pot de lait, la fable 9 du livre 7, que l’auteur célèbre les bien faits de l’imagination. Il défend la faculté imaginative comme étant une forme de réjouissance a laquelle le lecteur ne peut résister : « chacun songe en veillant, l n’est rien de plus doux » L34 et ce malgré les ennuies qu’elle puisse nous causer
En outre, la fiction capte l’attention du lecteur, qui se concentre sur le récit. En effet ce dernier, a l’idée d’être divertit, va d’avantage être attentif. C’est le cas dans le pouvoir des fables (fable 4 du livre 8) de Jean de la fontaine. En effet dans cette fable un orateur va vouloir prévenir sa patrie d’un danger imminant via de l'argumentation rhétorique, celle-ci est un échec. Alors l’orateur pour capter l’attention va la mettre en pratique, et user de la fiction, cela est un franc succès, le peuple finit par l’écouter. La Fontaine montre que le meilleur moyen pour persuader est par le divertissement. "Le monde est vieux, dit-on ; je le crois, cependant Il le faut amuser encor comme un enfant." L69-70
Enfin, le récit illustre une morale, un enseignement et instruit le lecteur. Etant capter par le message du narrateur il va tirer une morale de son enseignement. Dans la cour du lion (livre 7, fable 6) La fontaine illustre la prudence dont doit faire preuve le courtisant pour survivre à la cour : le seul courtisan faisant preuve d’équivoque dans ses propos à la vie sauve. Ainsi l’imagination est un instrument mis au service de l’élévation du lecteur. En donnant à voir les défauts humains le fabuliste dirige le lecteur vers un modèle de vie idéal en contradiction avec les choix des personnages mis en scène. Le lecteur dans cet œuvre comprend alors qu’il faut faire de même que le courtisant rester en vie et trouver le juste équilibre. « Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère ; tachez quelquefois de répondre en Normand » L35-36
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