L'homme moderne esclave de l'urbanisation ?
Dissertation : L'homme moderne esclave de l'urbanisation ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chadryna • 10 Mars 2021 • Dissertation • 1 396 Mots (6 Pages) • 976 Vues
Devoir n°5 : L’espoir pour demain ? , Louis Leprince-Ringuet
L’homme moderne vit de plus en plus dans des villes colossales qui regroupent
l’essentiel de la population. Ces villes ne cessent de repousser leurs limites en
terme d’urbanisation ,entrainant la vie en communauté à se densi er dans un espace restreint mais qui pourtant gagne du terrain sur la ruralité. Dans cette atmosphère de bitume où les codes urbains règnent , il est alors évident que le citadin
n’a d’autre choix que se plier aux règles dictées par la grande ville. La démesure
des mégalopoles pourrait être un frein à l’épanouissement des habitants , comme
nous l’indique le texte L’espoir pour demain de Louis Leprince - Ringuet proposé à
notre étude. Ainsi , dans cette perspective il est légitime de s’interroger :
« l’homme moderne est-il esclave de l’urbanisation ? ».
Dans un premier temps , nous verrons que la grande ville impose inéluctablement
des contraintes qui régissent le quotidien. Néanmoins , nous montrerons dans un
second temps , que malgré cet asservissement , l’urbanisation dans certains cas ,
peut être une source d’a ranchissement de l’individu.
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La dimension structurelle d’une grande ville asservit le citadin , qui se retrouve
tributaire malgré lui d’une occupation de l’espace qu’il ne maîtrise pas.
Tout d’abord , il apparaît évident que le ratio espace - population entraîne nécessairement des problèmes de déplacement.
En e et , même si la géographie urbaine ne fait que de s’ampli er , elle est loin
d’être proportionnelle à l’accroissement exponentiel de la population. Ainsi , sur un
territoire qui grandit moins vite que la population y vivant , il est clair que l’espace
vital de chacun diminue. Entraînant dès lors un freinage considérable des déplacements et une perte de temps dont les premières victimes sont les automobilistes
,comme nous l’indique l’auteur ligne trois « Le temps perdu d’abord. Dans les les
de voitures immobilisées à touche- touche, que faire d’interessant ? ». En région
parisienne par exemple , les embouteillages sont omniprésents , aussi bien sur le
périphérique que sur les autoroutes avoisinantes ou bien même sur les routes intra
- muros. Par ailleurs ,cette contrainte fait du conducteur un esclave de l’attente ,
ne pouvant utiliser ce temps perdu à bon escient à l’inverse des privilégiés comme
il est indiqué ligne deux
« (…) sauf pour les puissants qui téléphonent de leur voiture , dictent des lettres ,
presque comme au bureau. » .
Ensuite, cette concentration propre aux métropoles a bien entendu des conséquences sur l’espace à vivre des citoyens.
Comme nous pouvons nous en douter , la politique des métropoles vise à rentabiliser l’espace urbain au maximum et la ambée des prix des logements dans les
capitales est en entre autres une des conséquences de ce manque d’espace dans
les cités.
Ainsi les constructions verticales des bâtiments , leur structure asphaltée monotone et répétitive enferme les citadins dans un univers clos , gris , sans horizon ,
pris entre trottoirs et buildings qui se ressemblent tous. Comme nous le dit Louis
LEPRINCE-RINGUET ligne six : « La monotonie et l’ennui ensuite , dus à la répétition des formes dans la construction des immeubles : d’où une banalisation qui
est une forme d’esclavage. » Ce qui nous renvoi à l’alignement des voitures , telle
cette le d’embouteillages , l’architecture stéréotypée provoque l’ennui et fait de
nous son esclave dans un espace standardisé où les espaces verts et l’air pur
manquent.
En n , malgré les multiples possibilités de rencontre o ertes par les grandes villes ,
on peut se sentir seule dans l’immensité urbaine et y mourir chez soi sans que
personne ne le remarque. A contrario de la convivialité d’un village comme nous
l’indique le texte de la ligne huit à la ligne dix : « On est beaucoup plus seul dans
une grande cité que dans nos villages. On se croise dans la rue , par milliers parfois ,sans se rencontrer une seule fois. »
En e et , la frénésie qui emmène des cités nous mène vers la solitude.
Pour con rmer cette idée l’auteur compare la situation de deux femmes seules et
âgées , une vit à Paris et l’autre à la campagne. Il en ressort pour la parisienne que
les personnes âgées sont source d’inquiétude des voisins qui redoutent le feu ou
l’exposition de gaz et « souhaitent presque sa disparition. » comme il est écrit ligne
vingt et une. C’est pourquoi dans les grandes villes les personnes âgées passent
la n de leur vie mises à l’écart dans des maisons de retraite. A la di érence de la
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