LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'histoire étouffe-t-elle le roman ?

Dissertation : L'histoire étouffe-t-elle le roman ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2019  •  Dissertation  •  491 Mots (2 Pages)  •  532 Vues

Page 1 sur 2

Dissertation n1 français

        OUBLIES PAS L’ENTREE EN MATIERE

Dans une lettre de 1855, Michelet dit : «  Le roman n’invente pas : l’Histoire l’a tué. Elle l’étouffe, l’écrase et l’empêche d’inventer. », Il semble ici que le roman ne soit qu’un calque de l’histoire et non pas une histoire en elle-même, voire même que l’Histoire soit une contrainte telle, que le roman ne puisse s’en détacher. Il serait intéressant de commencer par définir ce que sont le roman et l’Histoire afin de déterminer si la qualité que donne Michelet au roman lui est intrinsèque. Le roman est par définition une œuvre littéraire en prose d’une certaine longueur, mêlant le réel et l’imaginaire, et qui, dans sa forme la plus traditionnelle, cherche à susciter l’intérêt, le plaisir du lecteur. L’Histoire, est elle considérée comme l’ensemble des connaissances et récits des événements du passé jugés digne de mémoire. Pour établir les liens qu’il peut exister entre le roman et l’Histoire, il se faut pencher sur les différents genres du roman. En effet, la vision de Michelet semble en corrélation avec la réalité lorsqu’on prend l’exemple des romans réalistes ; ces derniers prétendent dépeindre parfaitement la réalité, le roman serait « un miroir qu’on promène le long d’un chemin » d’après Stendhal. Le roman semble donc découler le l’Histoire. En revanche, cette même vision semble rentrer en contradiction avec le roman surréaliste qui lui se détache de l’Histoire car dans ce courant, le roman est  une « récupération  totale de notre force psychique » d’après André Breton. Le roman semble être ici justement  le lieu où il est possible de laisser libre cours à son imagination, que se soit pour l’auteur comme pour le lecteur. Cependant même dans ce courant il paraîtrait que l’Histoire laisse sa marque sur le roman car en effet ce dernier se base avant tout sur ce qui semble être réel.  Nous pouvons donc nous demander si le roman n’est réellement qu’un calque de l’histoire ou si celui-ci nous permet au contraire de nous évader et ainsi nous permettre de laisser libre cours à notre imagination ?

Afin de répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps que l’Histoire est effectivement la plus part du temps la pierre angulaire du roman (I), mais par la suite nous verrons que ce dernier peut prendre appuie sur l’Histoire pour mieux s’en détacher (II) et dans un dernier temps nous verrons que quelque soit la nature du roman, celui-ci reste un lieu ou prône l’imagination(III).

I] L’Histoire comme pierre angulaire du roman.

a) le courant réaliste flaubert

b) le roman historique

c) le courant naturaliste zola

 II] Le roman s’appuie sur l’histoire pour s’en détacher.

  1.   Le vraisemblable (princesse de montpensier)
  2.  Le nouveau roman  ( Robbe-Gillet )

III] Le roman est le lieu de l’imagination.

  1.  Surréalisme
  2.  Fantastique
  3.  Héroïque

...

Télécharger au format  txt (3 Kb)   pdf (30.4 Kb)   docx (8.1 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com