L'ennemi, Baudelaire, Baudelaire
Commentaire de texte : L'ennemi, Baudelaire, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomas_ • 25 Mars 2021 • Commentaire de texte • 567 Mots (3 Pages) • 1 712 Vues
Introduction :
L’ennemi est un de poèmes des Fleurs du mal de Baudelaire publié en 1857. Le poème est composé de 2 quatrain et 2 tercets. Baudelaire parle dans son poème du temps qui s’écoule à travers les saisons (été, hiver, automne, printemps). Nous montrerons que le temps est quelque chose de ravageur.
Le temps ravageur :
A/ Une vie compliquer :
Les deux quatrains exprime le début de la vie « jeunesse »v.1 puis la vieillesse car « j’ai touché l’automne de mes idées » v.5 l’automne signifie le passage du temps. Puis se termine sur « tombeaux »v.8 qui veut dire la mort. La météo et les saisons évoquent le cours de la vie : « ténébreux orage »v.1 qui sous entend un passage difficile. « Brillants soleils »v.2 qui lui se raccroche à des moments joyeux. Puis une nouvelle métaphore négatif « Le tonnerre et la pluie » qui remet une couche sur le côté ravageur du cours de la vie. « Ont fait un tel ravage Qu’il »v.3-4 il ne lui reste presque plus rien « peu »v.4. « l’automne des idées »v.5 il est entré dans la vieillesse. »les terres inondées »v.7 et « trous »v.7 montre que le terrain n’est plus bon. « la pelle et les râteaux »v.6 montre qu’il faut l’entretenir en faisant des efforts.
B/ Un sentiment d’espoir qui n’aboutis pas :
Dans le premier tercet Baudelaire essaye de nous faire comprendre qu’il y a peut-être une sortie à ce malheur : « Et qui sait »l.9 cela donne une lueur d’espoir. « les fleurs nouvelles que je rêve »v.9 montre qu’elles pourront pousser dans ce terrain qui était presque entièrement ravagé. « ce sol lavé comme une grève »v.10 cette comparaison et la métaphore du vers d’avant évoque que l’on peut s’en sortir même au plus bas. « Le mystique aliment »v.11 le mot « mystique » fait référence à un pouvoir extraordinaire ce qui nous montre un semblant de renouveau, qui pourrait redonner de la force, de l’énergie. Sauf que dans le deuxième tercet «Ô douleur ! Ô douleur ! »v.12 il commence par de la négativité, il est trop tard. « Le Temps »v.12 et « l’obscur Ennemi »v.13 leurs majuscules et les verbes « manger » et « ronger » font qu’ils font se méfier du temps, qu’il faut même en avoir peur. « l’obscur »v.13 énonce qu’on ne peut pas le faire changer d’avis qu’il est le mal incarné, l’Ennemi final, le plus dangereux. Le dernier vers nous emmène dans une version qui ne peut être que tragique : « sang », « croît et se fortifie ! »v.14.
Conclusion général :
L’alchimie poétique : la boue et l’or est bien présente : le deuxième quatrain fait référence à la boue et le premier tercet à l’or, il veut faire passer le sentiment quand peut faire changer les choses même si de base c’est quelque chose qui paraît impossible à transformer. Le jardinier serait en réalité le poète car il est dans le même cas que le jardinier c’est à dire qui s’interroge sur le rapport entre sa vie triste et un avenir plus brillant, épanoui. Le « Temps qui mange la vie »v.12 est la façon dont le poète exprime son angoisse car il n’est pas éternel.
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