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L'aveu au mari / La Princesse de Clèves

Fiche : L'aveu au mari / La Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2022  •  Fiche  •  1 018 Mots (5 Pages)  •  471 Vues

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Aveu au mari - princesse de clèves

Intro : Mdlf écrit en 1678 un roman fondateur très court pour son époque qui s’inscrit dans le mouvement du classicisme et dans la branche de la préciosité. Il sera considéré comme le premier roman d’analyse psychologique. Il traite de la passion impossible entre mdc et MdN. Cet extrait présente une rencontre la pdc et le pdc où elle avoue sa passion pour un autre sous les yeux de MdN. Nous allons chercher à comprendre comment mdlf écrit une scène théâtrale cohérente d’un point de vue psychologique mm si elle est par ailleurs peu vraisemblable.

Nous analyserons dans un premier temps les 2 répliques de MdC qui provoquent l’aveu, Ensuite, aveu proprement dit en enfin réaction du mari

Partie 1 : 2 répliques du mari, il sait déjà mais ne veut pas l’offenser

Déjà affecter pas l’aveu avant l’aveu

Ponctuation expressive => ! + s’écria => sous le coup de l’émotion

Très haute opinion de sa femme => la soupçonner= la blesser

« De peur de vous offenser »

Phrase de narration qui sert de didascalie=> mdc ne dit rien = tragédie n’a pas commencé=> tragédie racinienne=> commence qd une phrase que qqn n’aurait pas dû dire est dite (ex phèdre)

PdC interprète le silence, il a parfaitement compris =< silence se rapporte à l’aveu

Antithèse : « vous ne me dites rien et c’est me dire » => attire l’attention sur l’implicite

Partie 2 : tirade de mme de clèves construit => semble vraisemblable car elle a pensé plusieurs fois à l’avouer

Texte argumentation => permission de ne pas retourner à la cour => vraisemblable car elle n’a pas vécu à la cour « provinciale »

Cohérent qd on connaît sa personnalité

Didascalie «  se jette à ses genoux » => pardon, pitié => geste théâtral

« Eh bien ! » => abandonne, ne résiste plus => hypothèse du soulagement (phèdre commence aussi par « éh bien »)

« Je vais » => future proche  => prépare le terrain

« Que l’on n’a jamais fait à son mari » = comparaison avk autres épouses => diff. Haute opinion

« Innocence de ma conduite et de mes sentiments »=> aime un autre mais innocente => plaidoyer/ en + « m’en donne la force » => exceptionnelle

« conduite et de mes sentiments » :> elle ne l’a pas voulu

« IL est vrai que » = concession => « j’ai des raison »

« Je veux éviter les périls » = tomber amoureux

« Je n’ai jamais donné nulle marque de faiblesse » = double négation hyperbolique = exceptionnelle

« Je n’en craindrais pas d’en laisser paraître » => « si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour » et « si j’avais encore mme de Chartres pour aider à me conduire » => Forme de l’hypothèse, irréel du présent/

Mme de Chartres est morte et la seule solution serait de lui donner son accord

« Quelque dangereux que soit » => peut importe à quel point c dangereux, elle le fait et en plus « je le prends avec joie » :> honnêteté + courage => hors du commun + preuve de vertu

« Pour me conserver digne d’être à vous » => le fait pour lui, par respect/amitié, mériter son estime

« Me conserver digne » => pas que altruisme => pour elle-même

« Mille pardons » => hyperbole. => conscience que c mal

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