L'Education Sentimentale
Commentaire de texte : L'Education Sentimentale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ryzen • 27 Juin 2019 • Commentaire de texte • 1 282 Mots (6 Pages) • 1 188 Vues
L.A. n °2 L’Education sentimentale
‘Ce fut comme une apparition’
LA 2 L’Education sentimentale
Intro
Présentation de l’œuvre, du passage :
Extrait de L’Education Sentimentale 1869, un roman de Flaubert : romancier réaliste du XIXè s. (1821-1880).
Mme Bovary 1857 : procès pour immoralisme
L’Educ Sentimentale : un roman de formation : le lecteur assiste à l’apprentissage du jeune Frédéric, un jeune homme naïf qui découvre peu à peu les réalités de la vie parisienne, les règles sociales, et les relations avec les femmes
Situation :
Début de l’œuvre : en 1840, Frédéric Moreau, encore plein d’illusions, quitte Paris pour Nogent sur Seine. Le personnage a sommairement été présenté au lecteur : il est bachelier, espère un héritage et se déclame des vers mélancoliques.
Sur le bateau, Frédéric rencontre Mme Arnoux, une femme mariée, plus âgée, et c’est le coup de foudre.
Problématique :
Comment Flaubert met-il en scène le coup de foudre amoureux de Frédéric ?
• I. Un coup de foudre unilatéral : le point de vue de Frédéric
• 1. Le point de vue de Frédéric : l’observateur
Les regards ne se croisent qu’à la fin. Auparavant : un observateur et une observée.
Dès la première phrase, le regard est présent (" une apparition "), et le champ lexical de la vue s’étend sur tout l’extrai: " il ne distingua ", " il la regarda ", " jamais il n’avait vu " ; chaque terme étant renforcé par l’emploi hyperbolique des adverbes " jamais " et " personne ". « il considérait », l.16
Point de vue interne
Le jeu de l’observateur et de l’observée
L’utilisation des pronoms :L’alternance des pronoms de la troisième personne " il ", " elle ", met en valeur les positions réciproques des deux personnages: madame Arnoux est au centre du regard, Frédéric Moreau est un voyeur : " En même temps qu’il passait, elle leva la tête [...] et quand il se fut mis plus loin, du même côté, il la regarda. "
Un jeu de comportement.
Alors que Mme Arnoux " gard[e] la même attitude " et reste immobile, telle une statue ;" elle était en train de broder quelque chose ", Frédéric ne cesse de s’agiter autour d’elle : " il fit plusieurs tours de droite et de gauche ", " il se planta " attiré par son éclat.
•
• 2. L’imagination de Frédéric
La description est assumée par Frédéric. A ce stade là, la jeune femme est encore anonyme, le lecteur ne connaît donc pas encore son nom.
D’emblée, Mme Arnoux est transfigurée par le regard amoureux du jeune homme romantique.
Cf nbreuses hyperboles « apparition » l.1, « éblouissement » l.3, personnification des bandeaux « amoureusement » l.8, rythme ternaire l.15-16 avec des termes abstraits mélioratifs + hyperboles « cette splendeur, la séduction, cette finesse »
On bascule petit à petit dans l’imagination de Frédéric grâce à l’utilisation du discours indirect libre l.17 « Quels étaient….. ? » : le lecteur n’a plus seulement accès à ce qu’il voit mais aussi à ce qu’il pense, ce qu’il imagine.
A partir d’une scène et d”éléments banals (le panier à ouvrage, l’enfant et sa nourrice qui la gronde, le châle), Frédéric construit l’histoire de la femme aimée.
Ainsi se forme la dynamique du texte : une plongée progressive dans l’esprit de Frédéric.
Ce n’est qu’à la fin du texte qu’un échange (très rapide) a lieu.
Brisé immédiatement par l'arrivée du mari!
• II. Un portrait sublimé par la vision d’un jeune homme naïf
1 .La femme idéale : portrait subjectif
On découvre ce nouveau personnage à travers le regard de Frédéric
Portrait statique de l’inconnue qui fait ressortir l’importance du personnage, " elle était ", " elle avait ".
Mme Arnoux : pivot autour duquel Frédéric tourne. Madame Arnoux se détache en motif romantique - au milieu du banc toute seule
- De nombreux détails ; véritable tableau pictural: " un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au
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