L'Andalouse, Alfred de Musset
Dissertation : L'Andalouse, Alfred de Musset. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bdeb1978 • 22 Juin 2017 • Dissertation • 801 Mots (4 Pages) • 2 324 Vues
Influencé par son époque et attiré par les thèmes populaires du romantisme, Alfred De Musset, un poète et dramaturge français de la période romantique, nous présente dans L’Andalouse une femme qui a tous les charmes et le caractère de l’Espagne, son poème est un révélateur du romantisme dans lequel l’amour / se vit de manière violente.
D’abord, l’auteur fait allusion au lyrisme de l’amour et de l’érotisme au XIXᵉ siècle en France. En premier lieu, Alfred de Musset met l’accent sur les traits physiques de la maîtresse qui l’aime. En effet, on note une comparaison dans la première strophe: «Pâle comme un beau soir d’automne !» (v .3). L’auteur compare / la chaleur de la peau de sa maîtresse aussi chaude, sensuelle et érotique avec un beau soir d`automne plein de belles couleurs et de la fraîcheur. De plus, il amplifie son érotisme par ses attraits féminins comme dans les vers suivants : « Sa chevelure qui inonde, Plus longue qu’un manteau de roi!» (v.14-15) L’hyperbole, en décrivant la longueur des cheveux de cette / femme, a pour but d’exagérer ces particularités féminines qui sont très développées avec des vocabulaires mélioratifs. De cette manière, il met l’emphase sur les traits physiques de sa maîtresse. En mettant autant d’accent sur les traits physiques de sa maîtresse l’auteur néglige les aspects intellectuels de cette dernière. En deuxième lieu,/ l’auteur souligne ses traits psychologiques, comme le montre par exemple cette citation: «C’est ma maîtresse, ma lionne!» (v.4). L’auteur, par la répétition du déterminant possessif «ma», amplifie l’effet d’accentuer sa force de possession envers sa maîtresse, qui la ressemble à une animale sauvage parce que le mot «lionne» est un mot fort et il suggère une liberté / sur le plan érotique. En outre, il y a un parallèle entre la maîtresse et la lionne de nature sauvage qui sont à la foi possédées par notre poète. Pour conclure le fantasme d’Alfred De Musset met l’accent sur la tendresse, la sexualité et les aspects éphémères de celle-ci, en / laissant le lecteur lit de manière allégorique, car cette andalouse possède toutes les caractéristiques et le charme de l’Espagne.
Ensuite, l’auteur montre beaucoup d’ambiguïté amusante dans la description de cette femme. Premièrement, l’auteur est fortement attiré par cette femme, mais il invite son lecteur à devenir spectateur de la scène./ Effectivement, La tendance aux énumérations des aspects physiques de cette andalouse avec des déterminants possessifs, montre l’amour possessif du poète envers cette femme qui fait l’objet de son obsession. De même, Les points d’exclamations qu’on les trouve dans presque chaque strophe, expriment les sentiments forts, l’admiration et l’émerveillement du poète / en montrant l’implication affective du celui-ci. Par contre, malgré la jalousie qu’il exprime, il attire le désir de son lecteur par une phrase interrogative: «Avez-vous vu, dans Barcelone, Une Andalouse au sein bruni?» (v.1-2) L’auteur amuse à laisser son lecteur confus, est-ce qu’il doit continuer à découvrir cette marquise qui s’est connue pour son sein bruni? Ou il lui fallait / quitter cette idée parce que l’auteur insiste que cette femme est à lui seul au monde?: « Elle est à moi, moi seul au monde.» (v.11) la répétition du déterminant possessif «moi» exploite
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