L'Albatros, Baudelaire
Fiche : L'Albatros, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Loic Fournier • 9 Octobre 2018 • Fiche • 798 Mots (4 Pages) • 769 Vues
L'ALBATROS
Intro : Composé de 4 quatrains en alexandrin avec rimes croisés → forme atypique. C'est le poème d'une mésaventure d'un albatros, composé, à la fin du poète.
Pb : Comment le poète parvient ici a proférer une parole intime en évitant les excès de lyrisme romantique.
I- Récit d'une anecdote cruelle
1) Un poème narratif
- Un récit dramatique (action) : récit raconte les différentes étape de progression de l'action :
- S1 : capture de l'oiseau (v2)
- S2 : Albatros : vb « laisse » (v7) : Inca d'agir, infirme, + act°
- S3 : maltraitance : « mime » « boite »
- Progression souligné par les connecteurs de temps : « à peine »
2) Cruauté de l'anecdote
- 1 oiseau face a plusieurs marins → 1 vulnérable face à beaucoup de personnes.
- L'oiseau qualifié par
- adj : « vaste », « indolent », « grandes ailes blanches », « si beau ».
- Nom : « compagnon »
- Périphrase : « roi de l'azur », « voyageur ailé », « prince des nuées » : renvoi au ciel, air, lib
- Les marins :
- « les H d'équipage » → pluriel rappelle le 1 vs plusieurs
- « glisse sur les gouffres amers » → ils sont liés par qqch de solide (navire)/ liquide (mer), ici la mer est « péjorative » : « gouffre » → profondeur, sombre, inondable/ « amer » → goût désagréable.
- Ici, correspondance entre sens de la vue/goût. Correspondance donne une unité au monde perceptible uniquement par le poète.
- Navire renvoi aussi aux planches et aviron, lourdeur ≠ liquidité de la mer. Ref au « brûle gueule » (mots triviaux) qui renvoi à 1 réalité triviale qui s'≠ à la descript° de l’albatros.
- S3 : // entre 2 pronoms : « l'un », « l'autre » renvoie au caractère conformiste des marins. Ils sont tous pareil, pas 1 mieux que les autres.
- Ils sont cruels, barbares : « agace », « boîte », « mime »
=> résultat act° cruelle → métamorphose de l'oiseau révèle le sens de l'anecdote.
II- Une allégorie
1) Du sublime au grotesque
- Voir série d'antithèses : S2/3, de part et d’autre de la césure !
V6 « roi de l'azur » | « maladroit et honteux » |
V7 : « laissent piteusement » | « leur grandes ailes blanches |
V9 : « voyageur ailé » | « gauche et veule » |
V10 : « naguère si beau » | « comique et laid » |
- « l'infirme qui volait » → oxymore grâce à sa diment° temp. exprime bien la métamorphose de l'oiseau et conclu par ailleurs toutes les antithèses.
- Rythme donné par longeur adv + enjambement. Effet d'insistance sur la durée du calvaire.
≠ S3 qui a un rythme rapide avec « ! » qui ajoute du lyrisme. Exclamat° qui renvoient aux sentiments de révolte du poète envers les marins.
2) Le sens de l’allégorie
- Martyre oiseau capturé = souffrance du poète marginalisé ds la sté des H. (voir S 4)
- v14 : poète avec P majuscule pr renvoyer à l'universalité des poètes + « est semblable à » = explicite comparaison.
- Le mot « exilé » → marginalisation du poète dans la société.
- Voc du mépris : « rit de » : méprisé par l'H ; « huée » des autres.
- « ses ailes de géant l'empêche de marcher » → le poète est fait pour voler : Comparaison à l'oiseau, les ailes sont alors sa pensée son imagination.
- « marcher » → Càd avancer comme les autres, mais il est trop ≠ pour y arriver.
- « géant » → hyperbole qui permet de lui donné une image sublimé, mise en valeur cesure.
- S4 : rythme lent, apaisé, douceur → grâce enjambement, peu de coupures.
- Sonorité apaisante : allitération en « l », assonance en « en », « é »
...