L'Étranger, Albert Camus

Ce texte est intéressant car sa progression dramatique semble reposer sur le hasard de la rencontre, et pourtant, de nombreux éléments font du dénouement la suite logique des choses

L’Etranger a été écrit par Albert Camus (grand écrivain du XXème Siècle) en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale,(Il met en scène Meursault, le personnage principal qui vit au jour le jour) mais Camus a commencer à prendre des notes dès 1935, à conserver des anecdotes, des idées pour un romans qu’il rédige en 1939 . L’Etranger fait partie de ce que Camus appelle « le cycle de l’absurdité ». Le chapitre 6 de L’Etranger est capital dans l’histoire : Meursault se balade seul sur la plage avec le revolver de son ami Raymond et il rencontre l’un des arabes avec lequel il vient d’avoir une altercation et il lui tire dessus. Meursault à ce moment ressemble à un pantin, il ne semble pas conscient de ce qu’il vient de faire.

Dans ce commentaire nous allons voir en quoi Meursault est coupable mais pas responsable ; tous d’abord nous verrons le personnage de Meursault et ensuite nous verrons les éléments du décor.

Nous pouvons voir que Meursault a un esprit enfantin car ce n’est pas lui qui tire c’est la gâchette du revolver qui se déclenche toute seule comme le montre la citation « la gâchette a cédé » donc il n’est pas responsable.

Nous pouvons aussi voir que pour lui ce n’est qu’un jeu « quatre balles sur le cadavre » il n’a aucun remord ni regret, il est inconscient de son geste ; il profane le cadavre et s’acharne dessus. Pour lui ce meurtre est un jeu.

Dans cette partie Meursault semble ne pas pouvoir contrôler ces actions. Le seul geste que Meursault fais est comme il le dit lui-même stupide « Je savais que c’était stupide » , il voulait juste se débarrasser du soleil « je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant » mais provoque une série d’évènement ou il est le spectateur .

Nous avons l’impression que Meursault est manipulé par l’environnement (lumière, chaleur …etc.) et les objets (revolver et couteau).

Cette extrait commence par « c’était le même éclatement rouge » nous voyons ici une métaphore d’une explosion ou de sang ; on ressent la violence, l’agression. Ensuite il y a une transformation de la réalité, Meursault se sent attaquer « la lumière a giclé sur l’acier et c’était comme une longue lame étincelante ».

La lumière est responsable de l’aveuglement de Meursault et devient une source de souffrance tell que le montre les citations « Sous le soleil […] Halo aveuglant [...] Rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. ».

Le soleil semble déclencheur de tous les évènements ; en effet c’est « à cause de cette brûlure »(celle du soleil ) que Meursault fait un mouvement en avant comme le montre la citation « un mouvement en avant »pour qu’elle arrête de le gêné ; ce qui fait que l’Arabe sort son couteau et que Meursault étant agresser comme nous pouvons le voir avec la citation « une longue lame étincelante » lève le revolver et tire « la gâchette cédé ».Meursault semble plus se défendre contre le soleil que contre l’Arabe .

Camus personnifie la chaleur qui est la cause du tir de Meursault : elle est

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