Journal d'un condamné, Victor Hugo
Commentaire d'oeuvre : Journal d'un condamné, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eliiii27 • 26 Janvier 2021 • Commentaire d'oeuvre • 627 Mots (3 Pages) • 1 068 Vues
Commentaire littéraire : Victor HUGO (1802-1885) , Le Dernier Jour d’un condamné, XXVI, 1829
En 1829, le chef de file du romantisme et le député de l’assemblée, Victor Hugo, écrit un livre intitulé « le dernier jour d’un condamné ». Un livre bouleversant traitant l’incarcération et la condamnation à mort d’un homme pour des raisons inconnues du lecteur. Par cette œuvre, nous expliquerons en quoi ce texte est une critique de la peine de mort ? Ainsi, nous verrons dans un premier temps le journal d’un condamné. Puis, dans un second temps la souffrance d’un père.
Tout d’abord, intéressons-nous à la structure stylistique de ce journal. En effet, dès le début, on remarque l’indicateur de temps « Il est 10 heures », faisant allusion à la caractéristique principale d’introduction des journaux intimes. Puis, le narrateur ajoute « encore six heures », précisant que le condamné vit ses derniers instants. De plus, l’emploi du pronom personnel « je » et des déterminants possessifs « mon, ma, me » montre que ce texte est écrit au discours directe, prouvant une fois de plus, la structure d’un journal. On remarque également les injonctions « oh, ah » suivi d’une ponctuation expressive, « ! », « ? ».
Ensuite, on peut voir le bilan d’un condamné. Certes, le parallélisme de construction « Ton père qui », suivi de « qui », est une phrase d’accroche, permettant au narrateur d’introduire par la suite, les bons souvenirs qu’il avait partagé avec sa fille. Tout au long de ce texte, le narrateur alterne les temps. Au début, ce texte commence au présent « il est dix heures ». Se poursuit au futur, ou le narrateur évoque sa mort imminente. Ensuite, le narrateur se rappelle des souvenirs avec sa fille et utilise donc un temps du passé qui est l’imparfait. Puis, il repasse au futur en essayant d’imaginer sa fille plus âgée orpheline. Et enfin, il se finit comme il a débuté avec du présent « quel crime je fais commettre à la société ». Par ailleurs, le champ lexical de la mort, « disséquera, tuer » confirme cette idée de condamnation à mort.
Après avoir vu à travers ce texte, le journal d’un condamné, nous allons maintenant nous intéresser à la souffrance d’un père.
Tout d’abord, découvrons l’évocation des souvenirs. L’énumération « jour de l’an, des étrennes, des beaux joujoux, des bonbons et des baisers » montre que ce père ne cesse de se rappeler des bons souvenirs qu’il a partagé avec sa fille durant ces trois années.
Tous ces bons souvenirs, ramène le narrateur à son rôle de père. Certes, dans ce texte, c’est le registre pathétique qui en ressort. Traduisant ainsi, la honte de laisser seul son enfant. Et la honte de laisser sa fille, qui elle-même subira aussi le poids de sa condamnation par les préjugés de la société et le manque d’une présence paternelle.
Pour finir, ce texte est une critique de la peine de mort. Il est vrai que par cette histoire, d’un père démuni par le fait de laisser sa fille. Victor Hugo, utilise la persuasion visant à toucher la corde sensible du lecteur et le faire prendre conscience des conséquences que peuvent avoir la peine de mort pas seulement pour le coupable mais aussi pour ses proches. Mais ce livre, à l’histoire engagée ne fut pas le seul de Victor Hugo. Certes, son livre « les misérables » dénonce un tout autre sujet, celui des conditions de vies déplorables du peuple à cette époque.
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