Joachim Du Bellay, Les Regrets, 1558
Fiche : Joachim Du Bellay, Les Regrets, 1558. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jujulacjaudasse • 24 Juin 2017 • Fiche • 620 Mots (3 Pages) • 1 311 Vues
Joachim Du Bellay, Les Regrets, 1558
Introduction : Joachim Du Bellay est un poète français né en 1522 et mort en 1560. Il est à l’origine de la création de La Pléiade, un groupe de sept poètes français. A travers leurs œuvres littéraires et leurs textes théoriques, leur ambition était de renouveler la langue française, afin de la rendre indépendante d'autres idiomes alors plus « nobles » comme le latin. Le but politique était de participer à l'unification de la France à travers la langue française. Il écrivit notamment Défense et Illustration de la française ou Les Antiquités de Rome. Le poème étudié a été écrit en 1558, il décrit la ville de Rome suite au voyage de Du Bellay avec son oncle, tous les deux envoyés en mission diplomatique par François Premier.
Pb Possibles : En quoi ce poème est-il humanisme ? En quoi ce poème reflète-t-il l’expression des sentiments du poète ?
I) Le poème de l’exil
Les deux premiers vers sont portés par une sorte d’élan à l’invocation des grands voyageurs (Ulysse et Jason) et puis leurs retours. Contradiction entre le « heureux » et le « hélas » dans les deux premiers quatrains. Dans le deuxième quatrains retour du « Je ».
Contradiction du grand voyageur et du « Je ». Le désir d’être comme ces grands voyageurs retombe avec l’utilisation du « Je ». Strophe interrogative, l’angoisse est perceptible sous forme de question v5 à 7 « quand reverrai-je, hélas, de mon petit village … ». Rythme brisée v5, 4, 2, 6 syllabe → mise en valeur du « Hélas ». Le rythme porte l’émotion du poète.
Importance de la 1ère personne « mon petit », « reverrai-je » → lyrisme qui montre l’expression des sentiments. Angoisse par apport au futur « reverrai-je » possibilité de ne pas revenir du voyage. « et beaucoup davantage » → forme de pudeur, la formule est vague il ne livre pas tout le fond de son cœur.
II) L’opposition entre Rome et l’Anjou
Dans les tercets, procédés de comparaison systématique « plus me plait le séjour … fine » terme d’architecture, le marbre dur à Rome et l’ardoise fine chez Du Bellay. « qu’on bâti mes aïeux et les palais romain. Il reproche à Rome d’être froid et dur. Il donne une personnalité au palais « audacieux ». Diérèse sur « audacieux » → façon de montrer l’âme et l’orgueil.
Inversion syntaxique v10 puisque le complément du nom est placé avant.
Puis Loire Gaulois opposé au Tibre ou le « petit Liré » comparé au Mont Palatin.
Sonorité en R « Romains », « front » qui marque une forme de dureté en opposition avec des rimes féminines « l’ardoise fine ». Anaphore du « plus que »
III) Un poème humaniste
Opposition de la grandeur de Rome et de son village natal d’une façon affectueuse « mon petit village », « ma pauvre maison » → diminutif affectif. Face à ce monument qu’est Rome il oppose sa subjectivité (histoire personnelle). Il exprime son affection de manière très spontanée « ma pauvre maison » alors qu’il vivait
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