Jacques Prévert Paroles
Commentaire d'oeuvre : Jacques Prévert Paroles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kumkatt • 2 Mars 2019 • Commentaire d'oeuvre • 867 Mots (4 Pages) • 1 624 Vues
Lecture cursive Paroles. Prévert
- « La grasse matinée » :
Pour évoquer la crise et la misère, Prévert choisit de raconter l’histoire d’un vagabond anonyme. L’injustice sociale est dénoncée par la faim d’un vagabond qui n’a pas mangé depuis plusieurs jours et par le fait que cette pauvreté inacceptable côtoie la richesse.
Ce qui frappe immédiatement dans ce poème c’est la faim douloureusement envahissante de l’homme. D’ailleurs, la répétition de « l’homme qui a faim » insiste particulièrement sur cet état de misère, puisque c’est cette même expression qui clôt le poème
Le poète rend le contraste entre richesse et pauvreté tout à fait révoltant : l’ironie grinçante de cette situation est marquée dans le titre du poème ; alors qu’à «6 heures du matin » les riches font « la grasse matinée », les pauvres, eux, errent en quête de nourriture. On ressent l’indignation du poète à travers un vocabulaire parfois familier « les flics, il s’en fou ».
Jacques Prévert donne donc ici une image de la société de l’après-guerre, à travers l’histoire d’un homme des rues face à l’indifférence du monde. Il dénonce le regard impitoyable de la société sur les exclus. Il stigmatise la faim et la misère, dans une ville qui pourtant ne manque pas de ressource.
- Paster noster
Le poète énuméré dans chaque vers un aspect du monde à travers différents lieux emblématiques. Tous ses lieux sont regroupés au vers 15 « toutes les merveilles du monde ». Aucun ordre ne semble présider au choix de ces lieux mais le poète à s’en doute procédé par association d’idée. Le monde tel qu’il est représenté suscite l’admiration du poète : il personnifie les « merveilles « et compare le monde à « une jolie fille nue ».
Le poète empreinte la forme de la prière comme l’indique le titre et le premier vers, mais le second vers opère un détournement : à la forme « que ton nom soit sanctifié », il substitue un impératif qui situe le texte dans la parodie. Il oppose le monde céleste et le monde terrestre. Le mélange des niveaux de langue crée un décalage surprenant et inscrit le poème dans la parodie.
Prévert présente deux aspects du monde : les merveilles, qui s’opposent aux habitants caractériser par leurs violences. Le poète s’adresse à dieu : le poète feint de composer une prière mais le deuxième vers dément cette impression. L’adresse à dieu fait ressortir les défauts des hommes et les thème de la guerre qui parcourt les derniers vers. Le poète apparait même irrévérencieux puisqu’il assimile les prêtres à des mots qui connotent la violence et sont dépréciatifs
- Barbara
On a le tutoiement qui crée un lien de complicité d’intimité entre le poète et la femme. On a une anaphore « rappelle-toi Barbara » qui montre quelle est le destinataire privilégier du texte. Il utilise des adjectifs mélioratifs pour la qualifier il a été toucher par son sourire et sa joie de vivre ensuite on la répétition d’épanouissante, ravie
Prévert exprime sa nostalgie d’un instant de bonheur absolue (entre les 2amants) avec n’oublie pas.
Prévert va a contre-courant l’image de la pluie traditionnellement associer à la tristesse et à la mélancolie ici la pluie devient la métaphores de l’amour qui inonde la ville tout entière voir hypallage.
Fort contraste avec l’évocation de la ville dévaster par la guerre, on la métaphore « cette pluie de fer, de feu, d’acier et de sang » qui insiste sur le fait destructeur de la guerre.
Expliquer en quoi la 1ère partie du poème est une célébration de la femme rencontrée au hasard ?
...