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Incipit de L'éducation sentimentale de Flaubert

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Par   •  21 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  2 862 Mots (12 Pages)  •  1 534 Vues

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Questions:

I. Une histoire inscrite dans le réel:

1. Un univers qui ressemble à la réalité

A. La réalité inscrit dans le premier paragraphe:

« Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-bernard » (L.1-2) On y trouve un point de vue omniscient avec des indications précises sur la date avec le temps qui est doublement précisé avec le jour et l'heure « Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin» (L.1) et sur le lieu « Devant le quai Saint-bernard » (L.2). Dans ce paragraphe, Paris est évoqué de façon métonymique par le quai Saint-bernard qui pose fermement le cadre spatio-temporel. "La Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons" (L.2) nous montre le récit dans le monde moderne des bateaux à vapeur, qui créent également un premier brouillage de la vision, se qui se passer dans la réalité. Pour les lecteurs des années 1869, l'histoire de ce roman est récente car elle caractérise des normes du réalisme. Cette phrase initiale plante donc le décor de ce roman en introduisant un élan vers un ailleurs grâce à ce bateau.

B. La réalité inscrit dans le deuxième paragraphe:

« Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les matelots ne répondaient à personne ; on se heurtait ; les colis montaient entre les deux tambours Et le tapage s’absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s’échappant par des plaques de tôle, enveloppait tout d’une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l’avant, tintait sans discontinuer » (L.3 à 8) Dans se paragraphe, Flaubert change de point de vue est décrit maintenant l'agitation sur ce quai par le regard des voyageur, ceci donne un réalisme objectif. Le narrateur peint l'animation et le désordre du départ par une juxtaposition de propositions, où il met sur une valeur égale les gens anonymes, qui sont marqués par les pronoms indéfinis "on" et "personne" (L.4), les matelots qui ont une absence de communication  « les matelots ne répondaient à personne » (L.4) ceci amplifie donc cette animation régnante. Mais les objets sont également traités de la même manière que les individus. Tous les verbes employés dans ce paragraphe, créent un dynamisme, que renforce l'expression "hors d'haleine" et également où les mouvements apparaissent divers et contradictoires "on se heurtait" (L.5) "gênaient" (L.4). Dans ce paragraphe, des impressions auditives viennent s'ajouter aux impressions visuelles. Les mots "tapage" et "bruissement" (L.5-6) désignent des bruits confus et désordonnés même si ils sont d'intensité différente. Ensuite le tintement de la cloche imine le départ. Une série de brouillages et donc créée dans ce paragraphe par la superposition des sons, mais aussi par la "nuée blanchâtres" de la vapeur (L.7). Ces brouillaces constituent donc un effet entre le spectateur et la réalité.

C. La réalité inscrit dans le troisième paragraphe:

« Enfin le navire partit ; et les deux berges, peuplées de magasins, de chantiers et d’usines, filèrent comme deux larges rubans que l’on déroule. » (L.9-10). Ce troisième paragraphe entame un second mouvement, avec le départ du bateau "Enfin le bateau partit" (L.9). Dans cette phrase, le passé simple "partit" et l'adverbe temporel à valeur conclusive "enfin" contribuent à un effet de rupture entre ces deux mondes. Ensuite on trouve une description qui est maintenant faite à partir du bateau "comme deux larges rubans que l'on déroule" (L.10), cette comparaison qui assimile symboliquement le cours du fleuve au cours de la vie, constitue un exemple d'un réalisme subjectif.

CONCLUSION:

Dans ces trois paragraphes le réalisme est obtenu à l'aide du lieu et de la date. Mais également à l'aide de la vision et de l'ouïe et d'une valeur qui met tout le monde et tous objets sur un pied d’égalité.

2. Construction syntaxique du second paragraphe

« Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les matelots ne répondaient à personne ; on se heurtait ; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s’absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s’échappant par des plaques de tôle, enveloppait tout d’une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l’avant, tintait sans discontinuer » (L.3-8)

A. Effet de la ponctuation:

Pour commencer, ce paragraphe est constitué d'une seule phrase constituée de plusieurs virgules et de plusieurs points-virgules. Ceci donne donc un rythme à ce paragraphe, avec une ponctuation qui s’avère nombreuse, qui fait alterner les groupes de mots longs et brefs (8/3/3/14)"Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation". Cette ponctuation nous donne l'effet de foule et de précipitation qui se produit sur le port avant le départ du bateau. Les juxtapositions donnent également ce rythme par la ponctuation et nous donne exactement le même effet avec l'ajout d'un effet d'égalité entre les personnes et les objets.

B. Sensations des verbes choisis:

Tout les verbes employés, dans ce paragraphe, sont à l'imparfait "arrivaient" (L.3) donne un mouvement de dynamisme que renforce l'expression "hors d'haleine" qui suis se verbe.  "Répondaient" (L.4) montre une absence de communication, ce qui donne, ici, une amplification de l'animation régnante. "Gênaient" et  "heurtait" (L.4) caractérise le mouvement divers et contradictoire de la foule qui était dynamique. "Montaient" (L.5) symbolise les colis qui montaient à bord du bateau, avec les hommes autours se qui insister sur la dynamique qui se déroulait sur celui ci.  "Absorbait" (L.5) est mis en relation avec le ot "tapage" qui nous donnes des impressions auditives, ceci désigne un bruit confus er désordonnés. " Enveloppait" (L.6) nous donnes la sensation de ne plus voir puisque le tapage enveloppait tout d'une buée blanchâtre. "Tintait" (L.7) et accordé avec la cloche qui sonnait le bruit du départ du bateau.

Dans ce paragraphe les verbes choisis nous donnent une sensation de dynamismes à travers cette foule qui se situe sur le bateau.

C. Fonction de la narration

La narration nous fait nous plonger dans cette foule remplit de monde, où les gens arrivent de plus en plus et où certains se heurtait. Dans ce paragraphe la ponctuation nous donne un rythme et met en valeur les effets sonores comme la tinte de cette cloche qui annonce le départ. On trouve aussi dans cette foule une nuée blanchâtre qui nous empêche de voir ce qu'il y a autour de ces personnes qui se heurtent.

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